Your new post is loading...
Your new post is loading...
Les points d'eau sont primordiaux pour que la biodiversité puisse se développer, voire survivre. Dans le Beaujolais, des mares ont été créées pour retrouver les bons équilibres. Publié le 26/03/2022 à 08h00 Écrit par France 3 Rhône-Alpes. propos recueillis par S. Adam "... Cécile Bruin, présidente "Agir à Val d'Oingt" est optimiste. La nature reprend vite ses droits si les conditions sont favorables. "On a toute cette richesse et il est fort probable que d'ici quelque temps on ait des libellules, des odonates, des insectes, des microalgues, des bactéries qui font faire l'équilibre"." (...) [Image] Au cœur des Pierres dorées, 9 mares ont été créées ou restaurées afin de restaurer des écosystèmes • Crédit : BENOIT FELACE / MAXPPP
La haute juridiction administrative estime que le texte ne protège pas suffisamment la santé publique et l’environnement. Par Stéphane Mandard, 26.06.2019 (abonnés) "... Le Conseil d’État donne raison aux associations en rappelant que certaines dispositions de l’arrêté s’avèrent « insuffisamment protectrices ». Concrètement, il reproche au texte de ne prévoir « aucune mesure générale destinée à protéger les riverains des zones agricoles traitées ». Les jugent rappellent que les seules mesures de protection existantes ne portent que sur certains lieux fréquentés par des publics vulnérables comme les aires de jeu destinées aux enfants en bas âge, les établissements de santé, les maisons de retraite ou les espaces de loisirs ouverts au public. La haute juridiction administrative estime également que ce texte ne protège pas les cours ou points d’eau contre les risques de pollution liés à l’usage des pesticides, en particulier sous la forme d’épandage de granulés ou d’injection de produits dans les sols, qui représentent une menace, y compris pour les eaux de surface en dehors des sites traités. Autre lacune relevée par les juges, l’arrêté ne prévoit pas de mesures précises pour éviter ou pour réduire" (...)
Les propriétaires de jardin ou de balcon pensent à nourrir les oiseaux quand il neige ou qu'il gèle, mais ils oublient ou négligent souvent un point important : leur mettre à disposition un point d'eau pour qu'ils puissent boire et nettoyer leurs plumes. Les oiseaux (mais aussi d'autres animaux comme les mammifères ou même les insectes) ont en effet souvent des difficultés à trouver des points d'eau dans les zones urbaines ou de cultures intensives, un problème encore accentué avec l'augmentation des journées de canicule, qui se produisent désormais de plus en plus tôt, dès les mois de mai et de juin, en pleine période d'élevage des jeunes. Ils doivent donc parfois voler sur de grandes distances pour se désaltérer et faire leur toilette. Et le manque d'eau est souvent plus difficile à supporter qu'une nourriture rare. Dans cet article, nous vous donnons plusieurs conseils pratiques pour donner de l'eau toute l'année aux oiseaux. Ornithomedia.com, 02.07.2018
Par Bretagne Vivante, 07.09.2016 - Poser quelques pierres dans votre jardin, au soleil et à l’abri du vent, pour qu’ils viennent s’y poser pour se réchauffer.
- Prévoyez quelques petits points d’eau sous forme de flaques peu profondes.
- Plutôt que de tondre toute votre pelouse, aménagez une partie en prairie fleurie avec des espèces locales (trèfles, lotiers, centaurées, bugle rampant, marguerite, mauve musquée...) que vous ne tondrez pas avant le 15 juin.
- Plantez des plantes nectarifères (marguerite, menthe, verveine, aster…) et des plantes hôtes (chou, fenouil, trèfles, géranium …).
- N’utilisez aucun pesticide, insecticide, herbicide.
- Gardez les pissenlits, les pâquerettes, les boutons d'or, etc.
- Posez un gîte à papillon.
- Et surtout, soyez tolérant envers les grignotages des chenilles !
|
Des sources intermittentes ou petits ruisseaux, autour desquels il est interdit d’épandre des pesticides, ont été gommés ou requalifiés à la faveur d’une révision du réseau hydrographique. Par Martine Valo Publié le 06 juil 2019 - Mis à jour le 10 juil 2019 (abonnés) "Redoutable pour la vie aquatique, dommageable pour la santé des humains et les coûts des unités de production d’eau potable, la contamination généralisée des cours d’eau par les pesticides est aussi embarrassante vis-à-vis de l’Union européenne. La France s’est en effet engagée à restaurer le bon état de ses ressources hydriques. Or non seulement le recours aux produits phytosanitaires ne baisse pas (sauf dans les parcs et jardins), mais il augmente (+ 12 % encore en 2017), essentiellement dans l’agriculture. Un rapport sur la protection des points d’eau, commandé par le gouvernement en septembre 2018, publié sur le site du Conseil général de l’environnement et du développement durable le 1er juillet, lève une partie du voile sur les mécanismes qui conduisent à cette absence de progrès. Un nouveau moyen de réduire les superficies sans pesticides est en effet récemment apparu : recenser officiellement moins de points ou de cours d’eau." (...)
"On va toujours avoir du mal à s'entendre" avec les éleveurs, avoue sans ambages un agriculteur ivoirien. A moins que... Un programme original a été lancé Par AFP, 17.02.2019 "... Lors de leur recherche de pâturages, les bovins abiment les cultures des populations sédentaires, Koulango (souvent propriétaires) et Lobi (souvent agriculteurs locataires), ce qui exacerbe les conflits. Les éleveurs peuls avaient aussi tendance à emmener leurs bêtes paître dans le parc de la Comoé, surtout en saison sèche, explique le commandant D'Angouss Kissi de l'Office ivoiriren de Parcs et réserves (OIPR). "Notre mission, c'est de protéger le parc. Mais nous nous sommes rendu compte que la surveillance seule ne permettait pas d'endiguer les entrées illégales de bovins. Il fallait trouver autre chose", dit-il. "Il fallait trouver des pâturages et de l'eau aux bouviers (éleveurs de bovins) à l'extérieur du parc. Tout en apaisant la situation et évitant de nouveaux conflits". Avec le soutien de l'agence de coopération allemande GIZ, qui investit 1,2 million d'euros sur quatre ans, la Côte d'Ivoire a donc lancé un programme pilote qui prévoit la réhabilitation mais surtout la gestion concertée de points d'eau (barrages) avec des comités locaux de gestion (CLG) regroupant toutes les parties prenantes: éleveurs, propriétaires, paysans locataires ainsi que les entreprises locales ou les enseignants." (...)
Le secteur agricole s’oppose à un projet d’arrêté qui tient compte de la présence de riverains, ce qui n’était pas le cas jusqu’à présent, et fixe les distances par rapport aux points d’eau. Par Martine Valo. Le Monde, 18.10.2016 "... Un arrêté interministériel actuellement en préparation s’apprête à donner aux riverains une existence légale, ce qui n’était pas le cas jusqu’à présent. Ce texte doit remettre à plat les conditions d’épandage de produits phytosanitaires : force du vent ; distances minimales par rapport à une habitation et à un cours d’eau ; délais minimaux à respecter avant que les travailleurs agricoles – les plus exposés aux effets des pesticides – puissent pénétrer à nouveau dans une parcelle ou une serre qui vient d’être traitée." "... Les ministères de l’écologie et de la santé suivent le dossier de près. Mais c’est la version du ministère de l’agriculture qui s’impose jusqu’à présent. Et, le moins que l’on puisse dire, c’est que la FNSEA n’a pas l’intention de lâcher grand-chose au nom de la protection des populations." (...)
Cette année, les guêpes semblent particulièrement envahissantes. Si cette impression n'est pas scientifiquement prouvée - car en Belgique, nous n'avons pas d'observatoire qui étudie ce phénomène -, elle se vérifie néanmoins auprès des pompiers. Le service incendie de Braine-l'Alleud confirme par exemple qu'il multiplie les interventions pour détruire des nids de guêpes trop proches des habitations, et qu'il doit parfois remettre du travail au lendemain, faute de personnel suffisant.
Pour Thierry Hance, expert biologiste du "Jardin extraordinaire" et professeur à l'UCL, la forte présence des guêpes s'explique sans doute par deux facteurs : "À la première gelée, toutes les guêpes meurent sauf la reine. Cette dernière doit survivre seule pendant tout l'hiver, avant de fonder un nouveau nid. Or, cette année, ses chances d'y parvenir ont été décuplées par les températures clémentes qu'on a connues. En outre, cet été, l'activité des guêpes est d'autant plus importante qu'il fait chaud. Les guêpes sont des insectes, et ne connaissent pas de thermorégulation. Elles ont besoin de beaucoup d'eau. C'est pourquoi elles parcourent les jardins en tout sens, fréquentent les points d'eau et s'invitent d'elles-mêmes aux barbecues."
|