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"Le Comité français de l’UICN (Union Nationale pour la Conservation de la Nature) a 30 ans. Il a été créé en 1992 avec ses organismes membres et ses commissions d’experts : sauvegarde des espèces, aires protégées, droit et politiques environnementales, gestion des écosystèmes et éducation & communication. Le Congrès français de la Nature est un peu plus jeune puisque sa première édition remonte à l’an 2000 !" 12 octobre 2022 [Image] Discours de Maud Lelièvre, Présidente du Comité français de l’UICN ------- NDÉ 30 ans
1992 : La Convention sur la diversité biologique s'engage pour le partage juste et équitable des avantages découlant de l'utilisation des ressources génétiques. 1992 : le Comité Français est créé.
Un premier congrès mondial à Buenos Aires en 1994, l’anniversaire des 50 ans de création de l’UICN en 1998, la création du centre méditerranéen de Malaga en 2002.
2004 et l'initiative du comité français appelant à l’élaboration d’un code éthique de la conservation de la biodiversité au Congrès de Bangkok confirmé en 2010 par l'initiative pour une éthique de la biosphère. 30 ans et pourtant la pression s’acélère.
Bruno Latour portait cette question essentielle : “Quel monde commun voulons-nous habiter ? “ Et quelles voix humaines pour les porter ?
30 ans - 30 sommets à Davos mais deux fois plus de COPS pour sauver le climat, la biodiversité et les zones humides.
8 congrès mondiaux auxquels a participé le comité français
100 motions française adoptées lors de nos congrès
100 publications et ouvrages du comité français
35 collaborateurs.
30 ans d’avancées : 22 listes vertes françaises, 32 parcs naturels régionaux, 8 parcs naturels marins et 16 fêtes de la nature depuis 2007, des grandes loi et une agence française.
30 ans pour regarder l’essentiel - 30 ans de réussite collective. A l'avenir.
via Maud Lelievre • 2e EcoMaires - UICN 2 sem. •
"De nombreux insectes sont concernés par les conséquences de sécheresses plus intenses. Cette année, c'est le cas d'une libellule rare en France, localisée sur le littoral atlantique et méditerranéen. La raison ? Les mares temporaires favorables à leur développement se sont parfois asséchées. Le Leste à grands stigmas est une espèce classée "En danger" selon la liste rouge France de 2016. Menacée, elle fait partie du Plan National d'Actions en faveur des libellules. L'Opie anime le PNA en faveur des libellules. Décliné en régions, le plan vise à étudier ces espèces et accompagner les pouvoirs publics dans la préservation des espèces menacées et de leur(s) milieu(x) de vie.
via Opie insectes sur Twitter, 17.06.2021
https://twitter.com/Opie_insectes/status/1405548112752558089 Photos : Bastien Louboutin
Réalisée en 2014 et 2015, la renaturation de l'Iton a permis de restaurer une zone humide et de lutter contre les inondations. Le Département vient de transmettre sa gestion. La Dépêche Évreux, 08.04.2021 [Image] "Grâce à un inventaire écologique, on sait (...) quelles espèces sont présentes sur le site. Trois libellules sont sur la liste rouge régionale, et donc protégées : la naïade aux yeux rouges, la grande æschne et la gomphe à pinces. On y croise aussi la libellule à quatre taches, non protégée celle-là (photo ©CD27).
Du côté de la flore, l’achillée sternutatoire et le pigamon jaune poussent à cet endroit.
Christophe Philippe, un habitant de Cahors, a réalisé un travail majeur de recensement des abeilles solitaires du Lot. Ce passionné a publié en 2020 un article présentant le résultat de son étude, fruit d’une dizaine d’années de recherche. Publié le 23/01/2021 (abonnés) [Image] Christophe Philippe et sa collection d’abeilles solitaires. ___________________________________________________________________
POUR EN SAVOIR PLUS (libre accès) : → Environnement. Le Lot, vivier de biodiversité pour les abeilles solitaires - De actu.fr - 21 septembre 2020, 19:21 400 espèces dans le Lot Pour pouvoir recenser ces abeilles, il doit les capturer, des détails minuscules permettant de les identifier clairement n’étant pas visibles à partir de photos. Il utilise donc plusieurs techniques de captures pour les attraper et les recenser, et use de ses connaissances pour savoir où les chercher… Il a ainsi réussi à identifier 400 espèces d’abeilles solitaires dans le Lot. « On a 45 % des espèces en France » se réjouit Christophe Philippe. (...) Parmi ces 400 espèces d’abeilles solitaires, il dénombre deux espaces classées en danger (EN) sur la liste UICN des espèces menacées : la Lasioglossum laeve, une abeille montagnarde que l’on trouve à 500 – 600 mètres d’altitude dans le Ségala, et la Trachusa Interrupta, qui ne butine qu’un seul type de fleur sur les bords de route qui est décimée par les fauchages des mois d’été. Il recense aussi une espèce classée vulnérable, la Colletes fodiens « une abeille très précieuse pour l’homme car elle pollinise tout ce qui est porte-graine » et 25 espèces NT (quasi menacée). Il a aussi mis en évidence la présence d’espèces invasives, comme la Megachile sculpturalis, une abeille maçonne de grande taille arrivée il y a 6 ans par le port de Marseille. Aujourd’hui, Christophe Philippe a très envie de partager son travail et son expérience entomologique, et est prêt à répondre aux diverses sollicitations autour de son travail, ainsi que d’y associer d’autres entomologistes amateurs qui seraient prêts à le rejoindre pour compléter ses études et participer avec l’Observatoire des abeilles dont il fait partie, à l’élaboration d’une liste régionale sur l’Occitanie. via Liste des abeilles sauvages du département du Lot (46) - Oabeilles FR https://oabeilles.net/les-abeilles-de-france/listes-abeilles-sauvages-lot
Une vingtaine d'espèces de libellules, sur 89, sont menacées ou quasi menacées de disparition en France métropolitaine, principalement à cause de la destruction des zones humides. L'entomologiste Xavier Houard souligne leur beauté et leur importance. Par Coralie Schaub — 1 avril 2016 "Elles se nomment Déesse précieuse, Cordulie splendide ou Agrion joli. Elles sont fines, gracieuses, oniriques. Mais elles sont en danger. Elles figurent parmi les 24 espèces de libellules menacées ou quasi menacées de disparition en France métropolitaine, sur les 89 espèces présentes. Deux espèces ont déjà disparu, la Leste enfant et la Leucorrhine rubiconde. C’est ce qu’indique un tout premier état des lieux hexagonal, mené dans le cadre de la Liste rouge nationale des espèces menacées en France. Dressé par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et le Muséum national d’Histoire naturelle, il a été publié mercredi. En cause, surtout, explique le document, la régression des zones humides due à l’homme. Les menaces qui pèsent sur les libellules sont nombreuses : recalibrage et rectification des cours d’eau, remodelage des rives, comblement des mares et étangs dans le cadre d’aménagements, artificialisation du littoral, mais aussi pollutions de l’eau, prélèvements excessifs dans les nappes phréatiques, intensification des pratiques piscicoles, destruction des tourbières, espèces exotiques envahissantes, changement climatique… Entretien avec l’entomologiste Xavier Houard, de la Société française d’Odonatologie et l’Office pour les insectes et leur environnement (OPIE), qui a participé à l’élaboration de cette Liste rouge."
L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) vient de mettre à jour sa liste rouge des espèces menacées avec de nouvelles...
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La Journée mondiale des espèces menacées cherche à sensibiliser le monde scientifique et le public aux différentes espèces animales et végétales qui sont en danger. Opie insectes (@Opie_insectes) May 11, 2022
L’Inventaire national des Odonates de France métropolitaine est un projet qui a été créé et porté par la Société française d’Odonatologie. Depuis 1982, il a donné lieu à de nombreuses publications et a permis de porter la liste rouge nationale des Odonates entre autres. Aujourd’hui, c’est le groupe de travail Opie-odonates qui le coordonne dans le cadre du partenariat de l’Opie avec l’UMS Patrinat (OFB, MNHN, CNRS). Cet inventaire est en cours de consolidation via le jeu de données de référence sur la distribution des espèces de libellules au niveau national et de son intégration au Système d’Information sur la Nature et les Paysages (SINP). L'Atlas Odonates - Office pour les insectes et leur environnement | Opie, 15.04.2021 L'Atlas des Odonates, en co-construction Cet exercice doit permettre la constitution de synthèses pour la publication d’un pré-Atlas des Odonates de métropole." (...) Crédit photo : Bastien Louboutin
Le parc compte près de 45% des vertébrés de France mais aussi de nombreux oiseaux nicheurs et plus de 2 000 espèces d’invertébrés. Ces derniers représentent près de 85% de la faune du parc ! Selon l’UICN, 42 espèces du parc sont considérées comme menacées et font l’objet d’une attention toute particulière. Le parc a réalisé de nombreuses actions de réintroductions d’espèces depuis sa création. 8 février 2021 Noé "Le parc abrite de nombreuses espèces de papillons, preuve de sa biodiversité variée. Parmi lesquelles l’Apollon (Parnassius apollo), un papillon présent sur la liste rouge de l’UICN. Il y est fréquemment observé, bien que le réchauffement climatique menace sa fragile population. C’est généralement une espèce emblématique du climat montagnard et dépendante de l’orpin blanc (Sedum album) nécessaire au développement des chenilles. Le petit Paon de nuit (Saturnia pavonia) a quant à lui été vu à de rares occasions dans les hauteurs du parc. Cependant en journée, vous ne pourrez croiser que le mâle, qui est capable de percevoir les phéromones de sa dulcinée à des kilomètres ; la femelle quant à elle est toujours nocturne ! Avec un peu de chance vous aurez également l’occasion d’observer les couleurs chatoyantes du Pacha à deux queues (Charaxes jasius), en effet il apprécie particulièrement la garrigue dont le parc est couvert. C’est une espèce friande de fruits bien mûrs et fermentés ! → Les portraits de ces trois espèces sont à retrouver dans le Guide de terrain des papillons des jardins, des prairies et des champs." → Vous pouvez retrouver ici la liste des espèces de l’initiative citoyenne. Partez à la découverte de la flore cévenole, de ses papillons d’altitude sans oublier les 42 espèces de l’Observatoire des forêts [Image] Pacha à deux queues (Charaxes jasius) – Michel Rauch
A l’été, le marais d’Episy foisonne de libellules. Le site en accueille une quarantaine d’espèces, soit 70 % de celles présentes en Ile-de-France. Début décembre, les insectes, oiseaux et autres reptiles qui peuplent cet espace naturel sensible (ENS) situé près de Fontainebleau, en Seine-et-Marne, se font discrets. Deux chevaux camarguais et deux vaches galloways pâturent l’une des parties de la zone humide, l’autre étant fauchée une fois par an. « Nous avons remis en place ces deux pratiques de la fauche et du pâturage pour éviter la fermeture naturelle du milieu et permettre une diversification de la faune et de la flore », explique Sylvestre Plancke, chargé des plans de gestion des ENS dans le département. Par Perrine Mouterde - Publié le 14 janvier 2021 (abonnés)
Par Anne-Cécile Bras. RFI. « Dans une indifférence quasi-générale, notre planète entre dans une phase d’extinction de masse causée par l’homme. Surexploitation des ressources, surconsommation, changement climatique, déforestation... condamnent probablement une espèce toutes les 20 minutes ! Alors, on fait comment ? »
Avec Raphaël Billé et Sylvestre Huet, co-auteur de Biodiversité, vers une 6ème extinction de masse aux éditions La Ville Brûle
L’Union internationale pour la conservation de la nature publie son évaluation de l’état des hyménoptères sauvages d’Europe, en même temps qu’elle discute d’un partenariat avec l’agrochimiste suisse. Au risque de voir son travail examiné à la loupe.
Par Stéphane Foucart. Le Monde. « C’est un communiqué d’apparence anodine, rendu public le 2 avril par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). La vénérable organisation de défense de la biodiversité, célèbre pour le maintien de sa « liste rouge » des espèces menacées, y dresse un sombre état des lieux de la situation des bourdons d’Europe, importants pollinisateurs : 30 des 68 espèces du genre Bombus présentes sur le continent y sont en déclin et 12 menacées d’extinction. « Le changement climatique, l’intensification de l’agriculture et les changements dans l’utilisation des terres agricoles sont les menaces principales auxquelles ces espèces sont confrontées », précise l’UICN dans son communiqué. »
« Rien, a priori, qui soit matière à polémique. Pourtant, sollicités par Le Monde, plusieurs chercheurs se montrent très circonspects sur la tournure du texte. A mots à peine couverts, certains y voient l’influence de pourparlers en cours entre l’organisation de protection de la biodiversité et Syngenta, un des principaux producteurs d’insecticides agricoles. »
« "Le mot 'pesticide' n’apparaît qu’une seule fois dans le communiqué et encore au cinquième paragraphe, dans une citation attribuée à un responsable européen", grince un apidologue qui a requis l’anonymat. "Je n’ai jamais vu jusqu’à présent d’éléments clairs liant les déclins de bourdons et d’abeilles au changement climatique", ajoute Dave Goulson, professeur à l’université du Sussex (Royaume-Uni) et spécialiste de la biologie des pollinisateurs. »
Via Bourdoncle
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