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Après le « greenwashing », le « greenhushing » ?

Après le « greenwashing », le « greenhushing » ? | Variétés entomologiques | Scoop.it
Une nouvelle tendance se profile en matière de communication environnementale pour les entreprises : revoir ses promesses à la baisse, phénomène que l'on appelle « greenhushing ».

 

Mathis Navard

Docteur en Sciences de l'information et communication (ISI), Université de Poitiers, IAE de Poitiers

 

"N’avez-vous pas eu l’impression ces derniers temps que les entreprises communiquaient moins sur leurs engagements climatiques ? Si tel est le cas, votre intuition est la bonne. Ce nouveau phénomène a désormais un nom : le « greenhushing » (ou écosilence en français). Des acteurs économiques tels que BP, Shell ou Amazon l’ont pratiqué en 2023.

 

Mais de quoi s’agit-il exactement ? Pour comprendre ce qu’est le greenhushing, il est nécessaire de revenir sur des années de « greenwashing » (ou écoblanchiment) avec lequel il s’inscrit en rupture. Ce procédé, massivement utilisé depuis les années 1990, est aujourd’hui bien connu du public. Il consiste à maquiller en vert des produits ou des services qui ne le sont pas.

 

À lire aussi : Protéger les consommateurs du « greenwashing » subliminal

 

Jusqu’à récemment, les acteurs économiques n’hésitaient pas à faire des promesses vertes. L’objectif annoncé était souvent le même : atteindre une forme de neutralité carbone à un horizon plus ou moins lointain. Ce cap a donné lieu à d’importantes dérives s’apparentant à des pratiques commerciales trompeuses. Comprendre : les paroles n’étaient pas toujours suivies d’actes.

La France, pionnière d’une réglementation coercitive

Afin de juguler cette tendance en plein essor, les pouvoirs publics ont récemment décidé de s’emparer du sujet en mettant sur pied un arsenal législatif de plus en plus coercitif.

 

En France, la loi Climat et résilience interdit depuis le 1er janvier 2023 aux annonceurs d’affirmer dans une publicité qu’un produit ou un service est « neutre en carbone », « biodégradable » ou « respectueux de l’environnement » sans que soit publié son bilan d’émissions de gaz à effet de serre. Dans le cas d’une personne morale, le contrevenant risque une amende pouvant aller jusqu’à 100 000 euros ou représentant la totalité des dépenses consacrées à l’opération illégale.

 

À lire aussi : Publicité : une tolérance de plus en plus grande au greenwashing en France ?

 

Notre pays a été le premier à ouvrir la voie. L’Union européenne s’est depuis engagée dans le bannissement des allégations environnementales génériques sans preuve. L’actualisation en ce sens des règles de consommation a été votée en janvier 2024 par les députés européens. Elle attend désormais l’approbation du Conseil avant d’être retranscrite sous deux ans dans les droits nationaux.

 

Outre-Atlantique, l’État de Californie a à son tour promulgué le 1er janvier dernier une loi « anti-greenwashing ». Majoritairement inspirée de la réglementation française, elle propose d’aller plus loin que la dernière mise à jour des « green guides » de la Federal Trade Commission en obligeant les annonceurs à fournir des données normalisées devant attester de la véracité de leurs promesses environnementales.

Contourner l’opinion publique… et la justice

Conséquence directe de ce nouvel environnement légal, les entreprises sont de plus en plus nombreuses à cesser de communiquer sur leurs engagements climatiques. On appelle cela le greenhushing.

 

Outre le fait de se conformer à la réglementation, elles évitent ainsi de s’exposer au jugement de l’opinion publique, mais aussi de leurs clients, des investisseurs et des médias tout en se protégeant d’éventuelles poursuites judiciaires.

Il faut dire que le nombre de dossiers portés en justice en raison de communications environnementales trompeuses n’a jamais été aussi nombreux. En particulier aux États-Unis, comme en témoigne l’impressionnante liste de la Federal Trade Commission. En mai dernier, Delta était ainsi poursuivie devant les juges californiens après avoir affirmé être la « première compagnie aérienne neutre en carbone ».

Une popularité grandissante depuis 2023

Jusqu’en 2022, l’expression « greenhushing » était surtout utilisée pour décrire un certain type de communication visant à réduire la dissonance entre les valeurs écologiques de l’entreprise et celles des clients. Nous voyons qu’elle prend désormais un autre sens avec les dernières évolutions législatives.

 

Compte tenu de l’apparition récente du phénomène, il est encore peu documenté. Le cabinet de conseil suisse South Pole fut le premier, dès 2022, à l’évoquer dans son rapport annuel « En route vers le Net Zéro ». Ce rapport a contribué à populariser le greenhushing. À tel point qu’il est à présent mentionné dans de grands titres de presse tels que le New York Times ou le Washington Post.

 

Il faut dire qu’il a connu un essor fulgurant. Au cours de cette dernière année, le nombre d’entreprises reconnaissant pratiquer le greenhushing a été multiplié par trois, selon South Pole. Au moins une sur cinq serait à présent concernée.

 

L’édition 2024 du rapport de South Pole, qui vient d’être publiée, nous apprend que tous les secteurs d’activité se livrent à présent au greenhushing. Parmi les 1400 compagnies sondées, 86 % de celles commercialisant des biens de consommation et 72 % des compagnies pétrolières disent avoir réduit leurs communications."

(...)

 

 

Le dernier rapport de South Pole confirme que la plupart des entreprises réduisent leurs communications environnementales

Communiqué de presse
South Pole, 17.01.2024

 

→ Téléchargez dès maintenant notre résumé (en français) pour découvrir les principales conclusions du rapport.
Rapport Net Zéro 2023/2024 - South Pole

 

 

 

[Image] Pour éviter que leurs promesses environnementales ne soient disqualifiées comme du greenwashing, certaines firmes ont trouvé la solution : se taire et ne plus communiquer à ce sujet. Shutterstock

Bernadette Cassel's insight:

https://www.scoop.it/topic/le-monde-des-insectes?q=greenwashing

 

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Greenwashing. Le PDG d'un géant pétrolier nommé président de la COP 28

Greenwashing. Le PDG d'un géant pétrolier nommé président de la COP 28 | Variétés entomologiques | Scoop.it
En novembre 2023, la COP 28 se tiendra à Dubaï. A sa présidence, vient d'être nommé Sultan Ahmed al-Jaber ministre de l’Industrie et PDG de la 1ère compagnie pétrolière des Émirats arabes unis, Adnoc. Une nouvelle démonstration du rôle des COP, qui ne prennent même plus la peine de dissimuler les intérêts qu’elles défendent.

 

Milie Venne

vendredi 13 janvier

Crédits photo : Reuters

 

"Du 30 novembre au 12 décembre 2023 se tiendra la 28ème Conférence des Parties pour le climat à Dubaï, annoncée comme le lieu d’un premier bilan mondial de l’évolution et la mise en œuvre de l’Accord de Paris. Bilan qui s’annonce peu reluisant.

 

Ce jeudi 12 janvier, Sultan Ahmed al-Jaber a été nommé Président du sommet. Ce magnat du pétrole est un habitué des COP, en plus d’être PDG d’Adnoc et de Masdar, une entreprise spécialisée dans les énergies renouvelables, il est également ministre de l’Industrie et envoyé spécial de son pays pour le changement climatique, il était donc déjà à la tête des délégations émiraties lors des précédentes COP.

 

C’est une énième représentation de ce que sont les COP : des « festivals du greenwashing ». Avec un symbole fort cette année, mettre à la tête d’une COP un PDG d’une entreprise pétrolière en pleine crise énergétique et alors que ces entrepris enregistrent des profits records sur le pillage de la planète et la destruction du climat. D’ailleurs, ce dernier s’est réjoui de futurs profits réalisables par le greenwashing : « L’action climatique est une immense opportunité économique d’investissement dans la croissance durable. Le financement est la clé », a-t-il déclaré.

 

Cette nomination n’est pas s’en rappeler la dernière COP, totalement discréditée. Notamment du fait de ses sponsors : Coca-Cola, Microsoft, Google, Siemens, IBM ou encore la compagnie aérienne Egyptair. Parmi eux, donc, le plus gros pollueur plastique au monde, Coca-Cola et l’un des plus grands partenaires technologiques de l’industrie pétrolière et gazière, Microsoft. Signe que peu importe le pays organisateur, les COP sont des hauts lieux de défense des intérêts du patronat, quelques 600 lobbyistes du pétrole de toutes nationalités avaient arpenté les couloirs du sommet en 2022. Organisée dans le régime d’Al-Sissi, qui réprime férocement les militants écologistes, et toute opposition, cette COP avait décidément du mal à préserver ne serait-ce que les apparences."

(...)

Bernadette Cassel's insight:

 

Sur la même thématique

 

"Vous pensiez avoir tout vu avec la nomination de Sultan Al Jaber, un pétrolier à la tête de la COP28 sur le climat ? Vous étiez encore loin du compte. En Suisse, le nouveau ministre de l'environnement est... un lobbyiste du pétrole. Et ce n'est pas tout ! ⤵️

 

Loup Espargilière sur Twitter, 13.01.2023

https://twitter.com/L_Espargiliere/status/1613811671616593920

 

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COP15 sur la biodiversité | Des jeunes pressent les pays de surmonter leurs désaccords

COP15 sur la biodiversité | Des jeunes pressent les pays de surmonter leurs désaccords | Variétés entomologiques | Scoop.it
Des jeunes ont mené une action éclair au Palais des congrès de Montréal pour dénoncer la trop lente avancée des négociations à la 15e conférence des Nations unies sur la biodiversité (COP15).

 

(Accès limité)

 

-------

NDÉ

Autres articles

 

→ Mobilisations en lien avec la COP15 | Des jeunes de part et d’autre de la clôture | La Presse https://www.lapresse.ca/actualites/environnement/2022-12-15/mobilisations-en-lien-avec-la-cop15/des-jeunes-de-part-et-d-autre-de-la-cloture.php

 

→ COP 15 : des avancées mais pas d'accord à l'approche de la fin du sommet | Les Echos, 16.12.2022 https://www.lesechos.fr/monde/enjeux-internationaux/cop-15-des-avancees-mais-pas-daccord-a-lapproche-de-la-fin-du-sommet-1890196

 

→ COP15: des conférencières mettent en garde contre les écomenteurs et les écofrimeurs | JDM, 16.12.2022 https://www.journaldemontreal.com/2022/12/16/gare-aux-ecomenteurs-et-aux-ecofrimeurs

 

→ TRIBUNE. COP15 : le vivant disparaît et la France ne réagit pas assez - regards.fr, 15.12.2022 http://www.regards.fr/tribunes/article/tribune-cop15-le-vivant-disparait-et-la-france-ne-reagit-pas-assez

 

→ COP 15 biodiversité : à mi-parcours, une ambiance tendue et des négociations dans l’impasse – Libération, 15.12.2022 https://www.liberation.fr/environnement/biodiversite/cop-15-biodiversite-a-mi-parcours-une-ambiance-tendue-et-des-negociations-dans-limpasse-20221215_IEMKFNYIW5BWVMUTXEATUNJVVA/

 

→ À 10 ans, ce futur Greta inspire les adultes à la COP15 de Montréal | JDM, 15.12.2022 https://www.journaldemontreal.com/2022/12/15/cop15-un-futur-greta-a-montreal

 

→ Greenwashing ou engagement sincère ? A la COP15 biodiversité, la présence des multinationales accueillie avec circonspection, 14.12.2022 https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/biodiversite/cop/greenwashing-ou-engagement-sincere-a-la-cop15-biodiversite-la-presence-des-multinationales-accueillie-avec-circonspection_5540526.html

 

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"Débrancher la 5G ?" Une présentation est organisée à la librairie Floury (Toulouse) le mardi 19 avril à 18h30

"Débrancher la 5G ?" Une présentation est organisée à la librairie Floury (Toulouse) le mardi 19 avril à 18h30 | Variétés entomologiques | Scoop.it
Ce printemps, l’actualité littéraire est riche pour l’Atécopol qui publie deux ouvrages collectifs

 

Publié 06/04/2022

 

Ce printemps, l’actualité littéraire est riche pour l’Atécopol qui publie deux ouvrages collectifs :

 

  • Débrancher la 5G ? Enquête sur une technologie imposée, sorti le 7 avril
  • Greenwashing  : manuel pour dépolluer le débat public, sorti le 23 mars

 

Une présentation est organisée à la librairie Floury le mardi 19 avril à 18h30.

 

Échanges animés par Geneviève Azam en présence d’auteurs et d’autrices des ouvrages : Jean-Michel Hupé, Laure Teulières, Julien Weisbein et Guillaume Carbou.

 

Débrancher la 5G ? Rarement une nouvelle technologie aura soulevé autant de passions, avant même son implantation, que le développement de la téléphonie mobile de cinquième génération, dite 5G. Suscitant les pires craintes sur les plans sanitaire et écologique ou en matière de sécurité et de surveillance pour les uns, elle constitue pour les autres une véritable révolution ouvrant tout un monde de possibilités. Comment faire la part des choses ?

 

C’est là l’exercice auquel s’est prêté le collectif Atécopol, pour qui la 5G est d’abord et avant tout un cas d’école de la course en avant technologique et de l’obsolescence programmée. En montrant les limites d’une approche strictement technocratique pour évaluer cette technologie imposée, le collectif nous rappelle que le débat entourant la 5G soulève l’enjeu de la nécessaire appropriation démocratique des choix technologiques. La question de la technique est d’abord une question politique. Et cette question est toujours d’actualité, le déploiement de la 5G étant prévu sur plusieurs années.

 

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L’écologie en rase campagne

L’écologie en rase campagne | Variétés entomologiques | Scoop.it
Alors que 80% des Français se disent inquiets pour l’environnement, les questions écologiques n’ont imprimé ni les programmes des candidats, ni les débats, ni les esprits. Et cela malgré la présence d’un candidat EE-LV.

 

par Thibaut Sardier (abonnés)

publié le 6 avril 2022 à 18h55

 

"Ces dernières semaines, malgré la publication de deux volets du rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) sur les conséquences du changement climatique et – cette semaine – les solutions à appliquer à tout prix dans les trois années à venir, l’organisation de marches pour le climat dans toute la France, ou l’émoi suscité par le film Don’t look Up, on attend encore des réponses substantielles à l’inquiétude éprouvée par 80% des Français en ce qui concerne la protection de l’environnement et la crise climatique.

 

Pour mieux comprendre ce relatif silence sur le sujet, Libération donne la parole à trois essayistes spécialisés dans la détection des «fausses bonnes idées» écolos.

 

Membre de l’Atelier d’écologie politique (Atécopol), collectif scientifique qui travaille sur la question écologique, l’historienne Laure Teulières a coordonné Greenwashing. Manuel pour dépolluer le débat public (Seuil). Ce livre montre comment des arguments verts légitiment des choix agricoles, énergétiques, industriels et politiques qui n’ont rien de vertueux.

 

Professeur de géographie en Belgique revendiquant une approche marxiste, Renaud Duterme déconstruit toutes nos idées reçues en matière d’écologie dans Nos mythologies écologiques (Les Liens qui libèrent).

 

Quant à Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France, il porte un jugement sévère sur les résultats écologiques du quinquennat Macron dans Climat. 5 ans pour sauver notre humanité (Tallandier)."

(...) 

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Savez-vous pourquoi la ville de Metz a créé seulement 12 ruches en ville ?

Savez-vous pourquoi la ville de Metz a créé seulement 12 ruches en ville ? | Variétés entomologiques | Scoop.it
À Paris, Anne Hidalgo a dopé la population des abeilles en installant des milliers de ruches dans toute la capitale. À Metz, où l’on prône aussi une politique en faveur de la biodiversité, la mairie n’a créé que douze ruches en ville, pas une de plus. On vous explique pourquoi.

 

Par Cé. K. - Aujourd'hui à 07:00 | mis à jour aujourd'hui à 16:10

 

"... La Ville de Metz, quant à elle, a planté douze ruches en tout et pour tout. Et, depuis 2018, elle refuse d’aller plus loin dans la démarche.

 

Cette décision a été prise trois ans après la parution d’une étude scientifique sur la question. Les chercheurs ont observé que partout où l’on avait dopé la population des abeilles domestiques (l’Apis mellifera, l’espèce systématiquement choisie pour les ruchers), les autres espèces d’abeilles étaient menacées. En France, il existe un millier d’espèces sauvages, autant d’insectes pollinisateurs.

Abeilles domestiques contre abeilles mellifères

Or, la concurrence est déloyale entre l’abeille domestique (dite sociale) et les autres. « Une abeille mellifère vit en groupes de 30 000 à 80 000 individus. Une colonie consomme 28 kg de pollen par an et deux fois plus de nectar dans un rayon de 10 km. » De leur côté, les espèces sauvages ne produisent pas de miel pour les humains. Elles se bornent à nourrir leurs larves et « ne s’éloignent pas à plus de quelques centaines de mètres de leur habitat », comme nous l’expliquait l’ex-conseillère à la biodiversité Marylin Molinet en été 2018.

 

 

D’autres critères disqualifient les abeilles sauvages : la plupart d’entre elles vivent dans la terre (un habitat mis en péril par les citadins et les agriculteurs) et sont spécialistes (une espèce pour une sorte de fleur) alors que l’abeille domestique est généraliste.

À l’époque, Marylin Molinet était isolée dans son approche. Introduire des abeilles dans la cité était une manière simple et peu chère d’agir pour la biodiversité, quitte à verser dans le greenwashing.

 

En 2018, la thèse des scientifiques, relayée aux assises nationales sur les insectes pollinisateurs à Besançon, a eu plus d’écho en France. À Paris, on a révisé à la baisse le plan Ruche."

 

À Metz, on a arrêté l’installation des ruches dans la foulée, stoppant le compteur à douze boîtes. Depuis, la Ville œuvre de manière plus discrète en faveur de toutes les abeilles. Elle a adhéré au collectif de défense des abeilles sauvages Apicool, plante davantage de fleurs mellifères et encourage le retour des prairies dans la cité.

Une expo à l’hôtel de ville

L’action passe aussi par la sensibilisation du public. Une exposition « Histoire d’abeilles » coproduite par la Ville de Metz avec le soutien de fonds européen est actuellement présentée dans le péristyle de l’hôtel de Ville de Metz. Où l’on apprend que l’abeille sauvage existe depuis 100 millions d’années. Elle a été retrouvée dans un ambre jaune en Birmanie. Quant à la première abeille sociale, munie de petites corbeilles pour le pollen, elle serait apparue sur Terre treize millions d’années plus tard.

 

Histoires d’abeilles : à voir l’hôtel de ville jusqu’au 28 octobre 2021

 

[Image] La Ville de Metz a adhéré au Collectif abeilles lorraines qui a pour objet de regrouper et de faciliter les actions (pédagogie, aménagements, données scientifiques, apiculture responsable) autour du thème des abeilles dans leur diversité. Photo ER /Magalie DELLE-VEDOVE

 

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France : des députés votent un amendement qui vient définir et sanctionner le greenwashing, considéré comme étant une « pratique commerciale trompeuse »

France : des députés votent un amendement qui vient définir et sanctionner le greenwashing, considéré comme étant une « pratique commerciale trompeuse » | Variétés entomologiques | Scoop.it
Le greenwashing, aussi nommé écoblanchiment ou verdissage, est un procédé de marketing ou de relations publiques utilisé par une organisation (entreprise, administration publique nationale ou territoriale, etc.) dans le but de se donner une image de responsabilité écologique trompeuse.

Via Mickael Ruau
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Les carrières de Châteaugay, VEOLIA et le Greenwashing du Tour de France

Les carrières de Châteaugay, VEOLIA et le Greenwashing du Tour de France | Variétés entomologiques | Scoop.it
VEOLIA grand ami de la nature participerait au sauvetage d’un papillon en danger, la laineuse du prunelier, en aménageant une partie de sa carrière à ciel ouvert d’extraction de basalte à Châteaugay. C’est ce message que délivre une des chroniques « écolo » diffusées avant chaque étape du Tour de France sur France 2. En 2019, c’était la carrière de VEOLIA à Lafitte dans les Landes, en 2020 c’est celle de Châteaugay dans le Puy-de-Dôme, en 2021 ?

 

Par Jean-François Dumas, 11.09.2020

 

 

[Image] La Laineuse du Prunellier Eriogaster catax ou Bombyx Evérie (Arthropoda, Hexapoda, Lepidoptera) - Statut : Liste rouge mondiale de l'UICN (évaluation 1996) (listé Eriogaster catax (Linnaeus, 1758)) 

 

via Le tour de France de la biodiversité 2020 | Muséum national d'Histoire naturelle https://www.mnhn.fr/fr/explorez/dossiers/tour-france-biodiversite/tour-france-biodiversite-2020

 

"Le Muséum vous emmène dans le Puy-de-Dôme, à la découverte de la carrière de Châteaugay"

 

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Semaine européenne des abeilles

Semaine européenne des abeilles | Variétés entomologiques | Scoop.it
Depuis 2012, la semaine européenne des abeilles et de la pollinisation se tient chaque année au Parlement européen à Bruxelles. Cette rencontre est devenu un événement à ne pas manquer et réunit toutes les parties prenantes du secteur: les eurodéputés, les représentants des institutions de l'Union européenne, apiculteurs, fermiers, scientifiques, vétérinaires, fabricants, ONG et citoyens.

 

 

co-organized with:

 

  • The Biodiversity Network for Bees,
  • Gembloux Agro-Bio Tech – Université de Liège,
  • BeeOdiversity,
  • BeeLife,
  • European Crop Protection Association,
  • Copa-Cogeca,
  • International Confederation of European Beet Growers (CIBE), and
  • The European Parliament Intergroup on “Climate Change, Biodiversity and Sustainable Development

 

___________________________________________________________________

 

À (re)lire :

 

→ Semaine européenne de l'abeille | Variétés entomologiques | Scoop.it - From news.gembloux.ulg.ac.be - March 29, 2014 7:54 PM

 

"BeeOdiversity" est une entreprise commerciale à finalité sociale. Elle a déjà obtenu plusieurs prix pour son inovation dans le domaine de l'environnement. Son objectif : réduire la mortalité des abeilles. Elle vient d'être sélectionnée comme le meilleur entrepreneur social belge dans le cadre d'un concours international organisé par le whisky "Chivas Regal". Actuellement, ses clients sont, entre autres, Spa Monopole, Elia, Edf Luminus. Il y a aussi des villes : Knokke-Heist, par exemple ou Rhode-Saint-Genèse. Mais voilà, si l'objectif est louable, dans le milieu apicole des voix de scientifiques se font entendre pour crier "Holà!". L'argumentaire  scientifique développé par le site internet BeeOdiversity pour "promettre" une réduction de la mortalité des abeilles est sujet à caution. Deux professeurs d'universités parlent de "greenwashing".

 

Bernadette Cassel's insight:

 

'BeeWeek' in Variétés entomologiques | Scoop.it
https://www.scoop.it/t/le-monde-des-insectes/?&tag=BeeWeek

 

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L'abeille devient-elle un "faire valoir" au service de la biodiversité ?

L'abeille devient-elle un "faire valoir" au service de la biodiversité ? | Variétés entomologiques | Scoop.it
Qui ne connaît pas « Maya », la gentille abeille du dessin animé ? Auprès du grand public, l’abeille est dotée d’un fort potentiel de sympathie. En témoigne aujourd’hui l’engouement pour l’installation de ruches, porté par une image « verte ». Mais « l’enfer est pavé de bonnes intentions », ces actions sont-elles-vraiment favorables à la biodiversité ? Ou est-ce du greenwashing ?

(abonnés)

Bernadette Cassel's insight:

 

"Durement touchée par les mortalités et la disparition des cheptels, l’Unaf a lancé en 2005 le programme «?Abeille sentinelle de l’environnement?» (ASE), qui vise à sensibiliser le public à la sauvegarde des abeilles. Ce programme, avec notamment les APIdays, remporte un vif succès. Aujourd’hui, une soixantaine de communes, de départements, de régions ont signé la Charte qui les engage à l’installation d’un rucher. Un chiffre en nette progression.

 

Autre indicateur : dix-sept communes ont reçu le label national APIcité lancé en 2016 et ce chiffre va doubler en fin d’année. Même engouement auprès des particuliers. Des listes d’attente sont créées auprès des ruchers écoles, tant les demandes sont nombreuses.

 

L’abeille ne doit pas devenir un alibi nature

 

Mais la question se pose : ces actions sont-elles au service de la biodiversité ou de l’apiculture ? Qui a étudié l’impact du développement de ces ruches sur la biodiversité ? Jusqu’où peut-on aller dans cette voie ? Combien de ruches peut-on mettre au m2 ?

 

« ASE est un programme qui n’a pas de vocation scientifique », prévient Henri Clément, secrétaire général de l’Union nationale de l’apiculture française (Unaf). Dans les services environnement des collectivités, il y a rarement de suivis faune/flore de ces actions. « Cette démarche relève plus de la communication que de l’écologie », estime Serge Gadoum, animateur du plan « France terre de pollinisateurs ».

 

De même, le programme « Des fleurs pour les abeilles » porté par l’Organisme français d’apidologie (OFA) qui vise à distribuer des graines. « On ne distribue pas n’importe quelle graine, n’importe où, et surtout pas les mêmes partout en France. Il faut privilégier les espèces locales et les plantes messicoles », analyse Serge Gadoum.

 

Les ruches peuvent être un bon outil pédagogique, à condition d’encadrer leur développement et de rester vigilant sur le message transmis. Or aujourd’hui, pour le grand public, le mot « abeille » renvoie le plus souvent à la seule abeille domestique. Alors qu’il existe près de 1 000 espèces d’abeilles sauvages, uniquement en France métropolitaine.

 

Abeilles domestiques et sauvages : y a-t-il trop de ruches ?

 

« Il est primordial de lever la confusion, fort répandue, entre le cas de l’abeille domestique et l’ensemble des autres espèces d’abeilles. L’idée reçue selon laquelle l’installation de ruches serait systématiquement une action bénéfique pour « les » abeilles doit être fortement nuancée. Dans certains cas, l’introduction de ruches d’abeilles domestiques vient fragiliser davantage les nombreuses espèces d’abeilles sauvages déjà en difficulté », explique Benoît Geslin, entomologiste.

 

L’introduction de ruches peut entraîner plusieurs risques en particulier une augmentation de la concurrence pour la nourriture et des transmissions de maladies. Ainsi, l’observatoire des abeilles conseille « d’interdire ou au moins de limiter l’introduction de ruches dans les réserves naturelles et les espaces sensibles ».

Le conservatoire du littoral va d’ailleurs acter lors de son prochain conseil d’administration une note pour mieux prendre en compte l’équilibre entre abeilles domestiques et sauvages. Il n’est pas prévu de diminuer le nombre de ruches déjà présentes. En revanche, les nouvelles demandes d’apiculteurs seront étudiées au regard de ces enjeux.

 

FOCUS

L’abeille… mais quelle abeille ?

 

On estime qu’il existe entre 17 000?et 25 000 espèces d’abeilles dans le monde. Beaucoup sont en voie d’extinction, contrairement à l’abeille domestique (qui est même parfois envahissante). Largement méconnues, les abeilles sauvages ne produisent pas de miel à proprement parler, mais le plus souvent un mélange de nectar et de pollen nommé « pain de pollen ». Elles sont toutes différentes dans leurs formes, leur régime alimentaire, leur mode de nidification ou leur cycle de vie. Majoritairement solitaires, leurs nids peuvent être construits sous terre dans des tunnels, mais également dans des tiges de bois creux, des murs de pierre ou même des coquilles d’escargots. Leur rôle, en synergie avec l’abeille domestique, est essentiel dans la pollinisation qui concerne 75 % des cultures agricoles.

 

Pratiques apicoles inquiétantes

 

Pour l’Unaf, c’est « un faux débat ». « Il y a moins de ruches aujourd’hui qu’il y a trente ou quarante ans », justifie Henri Clément. Selon ses chiffres, les apiculteurs étaient 100 000 en 1980 et ne sont plus que 72 000 en 2017 (même si ce chiffre repart à la hausse). Sur ce total, seuls 2 000 sont professionnels.

Mais le problème, c’est qu’en quarante ans, le milieu a évolué très défavorablement pour les abeilles. « Il est impossible de faire une telle comparaison, car beaucoup de ressources ont disparu depuis cette époque. Avec l’artificialisation des sols, la surface d’un département disparaît chaque année » rappelle Serge Gadoum.

 

Les causes du déclin des pollinisateurs sont multifactorielles : urbanisation des terres agricoles, assèchement des zones humides, diminution des jachères, produits phytosanitaires, parasites, frelons, etc. Ce déclin entraîne des déplacements de ruches, des importations d’essaims étrangers et des lâchers d’abeilles non contrôlés avec des risques d’impacts sur la biodiversité locale, comme l’abeille noire.

 

« Ces pratiques sont inquiétantes. Comme pour l’agriculture, il est indispensable de réfléchir sur la pratique apicole pour savoir quelle apiculture on veut pour demain », souligne Serge Gadoum.

 

« France terre de pollinisateurs?» : passer des paroles aux actes

 

Dans de nombreux cas, les enjeux de l’apiculture et ceux de la biodiversité se rejoignent. Ainsi, les actions en faveur des abeilles sauvages favorisent aussi l’abeille domestique. Mais l’inverse n’est pas toujours vrai.

 

Un plan national d’actions (PNA) « France terre de pollinisateurs » spécifique a donc été lancé pour la période 2016-2020. Il est rédigé de façon « diplomatique » pour ne pas froisser les intérêts parfois contradictoires du plan de développement durable de l’apiculture (PDDA) du ministère de l’Agriculture.

Le PNA prévoit notamment de mener des recherches pour déterminer des seuils d’implantation de ruches en fonction des espaces. Mais à ce jour, aucune étude n’est encore lancée dans ce sens. « C’était une bonne idée au départ, mais aujourd’hui il n’existe aucune action en faveur des pollinisateurs sauvages », note Benoît Geslin.

 

Les actions du PNA se sont concentrées essentiellement sur la diffusion de « bonnes pratiques » (zéro phyto, fauche tardive, jachères, etc.) auprès des gestionnaires de grands espaces (agriculteurs, parcs naturels régionaux, office national des forêts, parcs nationaux, friches industrielles, SNCF, etc.).

Le 1er comité de pilotage a lieu en ce mois d’octobre 2017. Ne doutons pas que la coexistence entre l’abeille domestique et ses consœurs sauvages fera l’objet de chauds débats. La Belgique, consciente du problème, a déjà décidé d’agir en établissant par exemple un cadastre des ruches domestiques."

 

 

Bernadette Cassel's curator insight, November 22, 2017 5:38 PM

 

"Peut-on dire que l’abeille domestique concurrence les abeilles sauvages ?

 

Les abeilles domestiques ont été sélectionnées par l’homme pour leur productivité. Une étude récente a estimé qu’une seule colonie pouvait accaparer en trois mois la ressource de plus de 100 000 individus d’abeilles sauvages. Implanter des densités très élevées d’abeilles domestiques revient donc à imposer artificiellement un compétiteur très efficace aux abeilles sauvages, qui souffrent déjà de la raréfaction des ressources, et donc à potentiellement fragiliser davantage leurs communautés. C’est d’autant plus vrai lorsque les densités de ruches sont très élevées, comme à Paris où l’on dépasse les dix ruches au km2. C’est également le cas dans des milieux naturels protégés, comme le parc national du Mercantour ou celui des Calanques. Sur le parc de la Côte bleue (Bouches-du-Rhône), on dénombre quatorze colonies au km2.

 

Quels sont les risques pour la biodiversité ?

 

Le problème arrive lorsque la densité augmente rapidement. À Paris, le nombre de ruches a été multiplié par plus de trois entre 2013 et 2017 : on est passé de 300 à plus de 1 000. C’est devenu une mode d’avoir une ruche, mais cette multiplication non contrôlée déséquilibre complètement l’écosystème. Alors que la moyenne nationale est de 2,5 ruches au km2, à Paris cette densité est quatre fois supérieure. Mettre une ruche n’est pas un geste anodin, car on modifie l’écosystème. On ne peut pas densifier de manière incontrôlée les colonies. Outre la concurrence alimentaire, le risque est aussi la transmission de maladies. Plus on transporte les colonies, plus on augmente ce risque. Il n’existe aucune loi en France pour réglementer ces transferts.

 

Que préconiseriez-vous pour protéger les pollinisateurs sauvages ?

 

Il faut tout d’abord faire un choix de société, soit protéger la biodiversité, soit augmenter la production de miel en France. Si on veut protéger la biodiversité, mettre la même espèce partout n’a aucun sens. Mais la solution commune aux deux problèmes, c’est de rendre les campagnes à nouveau accueillantes pour les abeilles. Si aujourd’hui l’apiculteur met une colonie près d’un champ de tournesol, elle a 50 % de chance de ne pas passer l’été. Donc les apiculteurs sont obligés de trouver des lieux moins agressifs, comme les villes ou les écosystèmes naturels, autrefois peu exploités pour l’apiculture. Le vrai levier c’est donc de changer les modes de culture, en abandonnant l’agriculture intensive, en laissant des zones semi-naturelles entre les champs. Et aussi stopper l’imperméabilisation des sols. Il faut laisser faire la nature et arrêter de vouloir tout gérer."

 

Rescooped by Bernadette Cassel from Environnement, alimentation, bio, nutrition, santé
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Climato-business : Entrez dans la grande foire du greenwashing et du lobbying !

Climato-business : Entrez dans la grande foire du greenwashing et du lobbying ! | Variétés entomologiques | Scoop.it
Agenda des solutions, trophée des solutions, galerie des solutions, temps des solutions… Il sera beaucoup question de « solutions » au début du mois de décembre, lorsque Paris accueillera la 21e Conférence sur le climat organisée dans le cadre des Nations unies, la COP21. « Venez vivre l’expérience climat », et entrez dans le monde de l’optimisme préformaté, où chaque entreprise vient vendre ses solutions pour le climat, à grand renfort de publicité et de greenwashing. Et avec la bénédiction de l’État français, promoteur de cette vaste foire.


Par Oliveir Petitjean. Bastamag, 02.10.2015                            


Via Catherine Dauriac
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Vols "écoresponsables" : 17 compagnies, dont Air France, visées par une plainte pour greenwashing

Vols "écoresponsables" : 17 compagnies, dont Air France, visées par une plainte pour greenwashing | Variétés entomologiques | Scoop.it
Vingt-deux associations européennes de consommateurs portent plainte contre des compagnies aériennes pour pratiques commerciales trompeuses.

 

par LIBERATION et AFP

publié le 22 juin 2023 à 10h04
 

«Aucune des stratégies déployées par le secteur de l’aviation n’est actuellement en mesure de limiter les émissions de gaz à effet de serre.» Vingt-deux associations de consommateurs européennes, dont UFC-Que Choisir et la CLCV pour la France, vont déposer plainte ce jeudi 22 juin auprès de la Commission européenne contre 17 compagnies aériennes qu’elles accusent de «greenwashing» et «pratiques commerciales trompeuses».

 

Ces associations de 18 pays, membres du Bureau européen des unions de consommateurs (BEUC), reprochent aux compagnies visées - Air Baltic, Air Dolomiti, Air France, Austrian, Brussels Airlines, Eurowings, Finnair, KLM, Lufthansa, Norwegian, Ryanair, SAS, SWISS, TAP, Volotea, Vueling, Wizz Air - de ”«sous-entendre que le transport aérien peut être “durable”, “écoresponsable et “vert”». Dans un communiqué commun, la CLCV et l’UFC-Que Choisir affirment qu’il est : «essentiel de mettre fin à ces allégations, car si le trafic aérien poursuit son expansion, les émissions continueront d’augmenter dans les années à venir»."

(...)

 

[Image] Pour Marie-Amandine Stévenin, présidente d’UFC-Que Choisir, «il est inadmissible que les compagnies aériennes puissent se targuer d’œuvrer pour le climat». (Alain Pitton/Nur.AFP)

par LIBERATION et AFP

publié le 22 juin 2023 à 10h04
 

«Aucune des stratégies déployées par le secteur de l’aviation n’est actuellement en mesure de limiter les émissions de gaz à effet de serre.» Vingt-deux associations de consommateurs européennes, dont UFC-Que Choisir et la CLCV pour la France, vont déposer plainte ce jeudi 22 juin auprès de la Commission européenne contre 17 compagnies aériennes qu’elles accusent de «greenwashing» et «pratiques commerciales trompeuses».

Ces associations de 18 pays, membres du Bureau européen des unions de consommateurs (BEUC), reprochent aux compagnies visées - Air Baltic, Air Dolomiti, Air France, Austrian, Brussels Airlines, Eurowings, Finnair, KLM, Lufthansa, Norwegian, Ryanair, SAS, SWISS, TAP, Volotea, Vueling, Wizz Air - de ”«sous-entendre que le transport aérien peut être “durable”, “écoresponsable et “vert”». Dans un communiqué commun, la CLCV et l’UFC-Que Choisir affirment qu’il est : «essentiel de mettre fin à ces allégations, car si le trafic aérien poursuit son expansion, les émissions continueront d’augmenter dans les années à venir».

 

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Les entreprises présentes en force à la COP 15, vraie prise de conscience ou greenwashing ?

Les entreprises présentes en force à la COP 15, vraie prise de conscience ou greenwashing ? | Variétés entomologiques | Scoop.it
Les multinationales viennent en force à la COP biodiversité, alors qu’elles ne s’intéressaient jusqu’ici qu’au climat. Authentique intérêt pour les questions environnementales ou manière d’apporter de «fausses solutions» lucratives ?

 

par Coralie Schaub

publié le 17 décembre 2022 à 15h28
 
"Environ mille représentants du secteur privé sont présents à la COP15, à Montréal, contre une trentaine il y a quatre ans."
 
-------
NDÉ
Extrait relatif aux insectes
 

Dans le Palais des Congrès de Montréal, des activistes déguisés en abeilles et en papillons monarques ont aussi manifesté devant une salle accueillant une séance organisée par CropLife International, une association représentant des géants de l’agrochimie comme Bayer-Monsanto, BASF ou Syngenta-ChemChina. Ce lobby ne cache d’ailleurs pas son opposition à la proposition d’inclure la réduction de moitié ou des deux tiers de l’usage des pesticides d’ici 2030 dans la «cible» 7 du brouillon de cadre mondial, cible censée lutter contre les pollutions qui détruisent la biodiversité. Or l’agriculture industrielle en général et les pesticides en particulier sont l’une des causes majeures d’effondrement des populations d’insectes, d’oiseaux, de faune des sols ou des cours d’eau. Dont les néonicotinoïdes dits «tueurs d’abeilles», toujours pas bannis par la France malgré ses grands discours sur la biodiversité et l’inscription de leur interdiction dans la loi en 2016.

 

En relation avec l'article

 

 

 

[Image] La nature du business. Nouveau rapport - Les Amis de la Terre International

Bernadette Cassel's insight:

 

#actualités #COP15 #biodiversité #greenwashing

 

À lire aussi :

 

 

"Les grandes entreprises sont venues à la COP15 de Montréal pour expliquer comment répondre à l’effondrement du vivant - sans trop changer leur business model. Parmi les intervenant·es, des cadres des géants Holcim (ciment), Ikea (meubles), Vale (mines), ainsi que des pétroliers BP et… TotalEnergies."

 

 

 

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Le tourisme entre conscience écologique et marketing vert

Le tourisme entre conscience écologique et marketing vert | Variétés entomologiques | Scoop.it
Les Français aspirent à des vacances plus écologiques mais font face à une offre pléthorique d’alternatives touristiques sclérosée par le greenwashing.
 
Par Enzo Dubesset, 01.06.2022 (abonnés)
 

"Fini le vol low cost pour passer cinq jours à l’autre bout de l’Europe ? Terminé les semaines estivales à se prélasser sur une plage thaïlandaise ? L’heure est en tous les cas au tourisme durable et à sa myriade de variantes plus ou moins axées sur la prise en compte des enjeux sociaux, économiques ou environnementaux.

 

Dans son dernier baromètre annuel du tourisme, le cabinet spécialisé Raffour interactif note une évolution indéniable. En 2021, 73 % des Français partis en long séjour marchand 1 déclaraient prendre en compte le « respect de l’environnement » comme critère de choix. Selon Guy Raffour, fondateur du cabinet éponyme, il y a dix ans, l’écologie n’était pourtant « citée qu’à la marge ».

De nouvelles pratiques en vogue

En limitant drastiquement les voyages internationaux, la pandémie de Covid-19 a forcé toute une partie de la population à relocaliser ses vacances. Les touristes nationaux se sont largement reportés sur le patrimoine et les espaces naturels de proximité.

Cet épisode a accéléré une dynamique ancienne en faveur de formes alternatives de voyages comme le « slow tourisme », qui se veut une manière plus lente de visiter un (...)"

 

[Image] Touristes à La Grave (Hautes-Alpes). L’éco-tourisme et le tourisme rural, en plein boom, aiguisent aujourd’hui l’appétit de nombre de start-up. PHOTO : Bertrand Boones - Naturimages

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Greenwashing : dépolluer le débat public

Greenwashing : dépolluer le débat public | Variétés entomologiques | Scoop.it
Saviez-vous que les objectifs de « neutralité carbone » reposent largement sur des technologies qui n’existent pas ? Que la destruction d’une zone naturelle peut être soit-disant « compensée » par l’investissement dans un produit financier ? Qu’il faudrait 15 réacteurs nucléaires ou un département couvert d’éoliennes pour alimenter l’aéroport Charles-de Gaulle en hydrogène vert ? Alors que l’enjeu écologique est décisif, nous avons un besoin urgent de clarifier les débats sur le sujet.

 

SÉMÉCOL, 18/03/2022 · Mis à jour 26/03/2022

 

"Le greenwashing est ce qui nous en empêche. Évoquant tour à tour un verdissement de façade, la récupération d’un discours environnementaliste vidé de sa substance, la mise en place d’innovations aux effets « écologiques » douteux, il biaise le débat public et empêche des choix démocratiques éclairés.

 

Le séminaire réunira une quinzaine de chercheuses et chercheurs ayant contribué à l’ouvrage Greenwashing : manuel pour dépolluer le débat public (Seuil, 2022). Dans une démarche d’autodéfense intellectuelle, il s’agira d’appréhender le greenwashing dans la diversité de ses manifestations, en révélant les fausses promesses, les illusions rassurantes et les formes d’enfumage qui nous enferment dans des trajectoires insoutenables. Un échange essentiel pour ouvrir la voie aux bifurcations nécessaires.

 

Dans une forme inédite, cette séance du SEMECOL se déroulera en trois temps, deux périodes de présentations thématiques entrecoupées d’un temps d’échanges entre le public et les invité.es représentant d’institutions et d’organisations :

 

  • 14h-16h30 – Présentations publiques thématiques : Villes durables ; Véhicule propre ; Énergie décarbonée ; Avion vert
  • 16h30-18h – Échanges avec les invités représentant d’institutions et d’organisations
  • 18h-20h30 – Présentations publiques thématiques :  Biodiversité ; Compensation ; Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) ; Transition énergétique

 

En présence d’Aurélien Berlan, Guillaume Carbou et Laure Teulières qui ont coordonné l’ouvrage, et des auteur·es Adriana Blache, Frédéric Boone, Julian Carrey, Jérémie Cavé, Mickaël Coriat, Julien Delord, Michel Duru, Célia Izoard, Etienne-Pascal Journet, Florian Simatos, Marie-Anne Verdier.

 

Quand ?   Vendredi 15 avril 2022

Où ?   Salle du Sénéchal, 17 rue de Rémusat, Toulouse

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Convention Arts et Métiers pour la Transition Ecologique (CAMTE)

Convention Arts et Métiers pour la Transition Ecologique (CAMTE) | Variétés entomologiques | Scoop.it

Conférence et tables-rondes réuniront des personnalités de l’industrie et de la transition écologique (experts, industriels, journalistes) et des étudiants de l’enseignement supérieur autour de thèmes d’actualité.

  • L’ingénieur, incompatible avec la politique ?
    En présence de : Ivan SAINSAULIEU, Professeur des universités, sociologue, collaborateur scientifique à l’IEPHI en conférence.
  • À quand un réveil médiatique sur l’écologie ?
    En présence de : Juliette NOUEL, (in)formatrice sur les enjeux climat et biodiversité, créatrice de la Fresque de l'adaptation au changement climatique ; Sophie ROLAND, journaliste, animatrice et réalisatrice, spécialiste de la transition écologique ; Loup ESPARGILIÈRE, journaliste, fondateur et rédacteur en chef de Vert sur la transition écologique
  • Neutralité carbone : réelle intention ou greenwashing ?
    En présence de : Mathieu JAHNICH, consultant, chercheur et enseignant en communication en lien avec la transition écologique ; Virginie RAISSON-VICTOR, géopolitologue spécialisée dans la géopolitique prospective, dirige le Laboratoire d'études prospectives et d'analyses cartographiques
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M&S doit faire face à des réactions négatives concernant son projet de lâcher 30 millions d'abeilles domestiques

M&S doit faire face à des réactions négatives concernant son projet de lâcher 30 millions d'abeilles domestiques | Variétés entomologiques | Scoop.it
High street chain’s farm project could put pressure on wild pollinators, warn conservationists

 

M&S faces backlash over plan to release 30m honeybees | Bees | The Guardian, Phoebe Weston, Fri 16 Apr 2021 15.15 BST

 

Traduc du titre, chapeau & début :

 

M&S doit faire face à des réactions négatives concernant son projet de lâcher 30 millions d'abeilles domestiques.

 

Le projet d'exploitation agricole de la chaîne de magasins à grande surface pourrait exercer une pression sur les pollinisateurs sauvages, avertissent les écologistes.

 

Une tentative de Marks & Spencer de "faire du bien à l'environnement" en lâchant 30 millions d'abeilles dans la campagne britannique s'est retournée contre elle, les défenseurs de l'environnement avertissant que cette initiative pourrait endommager les écosystèmes et priver les pollinisateurs sauvages de précieuses sources de nourriture.

 

Dans le cadre de son programme quinquennal "Farming with Nature", le détaillant britannique a placé jusqu'à 1 000 ruches dans 25 exploitations agricoles afin de produire du miel d'origine unique pour ses clients. Les abeilles sont placées dans des ruches en cèdre, dont beaucoup ont été fabriquées dans les années 1930, avec beaucoup de nectar à proximité, selon un blog de l'entreprise.

Mais l'annonce a été accueillie avec consternation par certains experts apicoles et défenseurs de l'environnement. "C'est une occasion manquée pour M&S, c'est du greenwashing ou du beewashing dans ce qu'il a de plus flagrant", a tweeté Gill Perkins, directeur général du Bumblebee Conservation Trust.

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L’écologie profonde : un enjeu pour notre époque par Roland de Miller

L’écologie profonde : un enjeu pour notre époque par Roland de Miller | Variétés entomologiques | Scoop.it
L’Écologie profonde est une philosophie trop souvent attaquée par la droite qui la nomme « deep ecology » sans la connaître ! Comme le précise Roland de MILLER, la notion d’écologie profonde a été forgée en 1973 par le norvégien Arne Naess. Sa pierre angulaire est la valeur intrinsèque à donner à toute forme de vie, ce qui s’oppose à une vision utilitariste du monde par les humains. C’est une expression conçue pour critiquer l’écologie superficielle du type écoblanchiment et autres greenwashing mis en place par les entreprises et les politiciens.

 

Journalistes Écrivains pour la Nature et l'Écologie (JNE)
Publié le 23 février 2021
 
Éditions Yves Michel, 160 pages, 9,90€ – www.yvesmichel.org
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Biodiversité en ville : verdir n’est pas tout

Biodiversité en ville : verdir n’est pas tout | Variétés entomologiques | Scoop.it
Verdir les espaces urbains n’est qu’un aspect du maintien de la biodiversité en ville.

 

Par Philippe Clergeau, 03.07.2018

 

"Des territoires où les oiseaux et les insectes se font de plus en plus rares, des disparitions d’espèces inquiétantes et très rapides que de nombreuses études qualifient de « sixième extinction de masse »… Ces derniers mois, les rapports scientifiques relayés par la presse se sont multipliés pour tirer la sonnette d’alarme sur l’état de la biodiversité.

 

Si l’accent est souvent mis sur les espèces en danger, il faut souligner que la notion de biodiversité implique aussi (surtout ?) l’idée des relations entre espèces ; et entre ces espèces et leur environnement. L’ampleur du phénomène dépasse donc leur seule survie et concerne tout autant les fonctionnements écologiques sous-jacents et les « services » que la nature rend à l’homme (comme la pollinisation, la santé physique et mentale, la régulation des pollutions, etc.).

 

En dehors des grandes causes animales emblématiques, soutenir les actions de végétalisation les plus utiles aux hommes paraît tentant ; mais cela se fait la plupart du temps sans prise en compte de la biodiversité. Nombre de municipalités affichent ainsi le souhait de développer la nature en ville en y rattachant la sauvegarde d’une biodiversité en déclin à plus grande échelle… en se contentant d’un simple verdissement.

 

Il y a pourtant une différence de taille entre opérer un verdissement urbain et favoriser la biodiversité."

(...)

 

 

[Image] via "Biodiversité : quand l’oiseau fait de l’ombre à l’insecte"
https://theconversation.com/biodiversite-quand-loiseau-fait-de-lombre-a-linsecte-95629

Bernadette Cassel's insight:

 

"... La ville verte ne sauvera pas à elle seule la biodiversité, mais pourra agir en sa faveur. Il faudra pour cela dépasser les seuls objectifs esthétiques et la tentation du greenwashing, et prendre en compte les bonnes échelles d’actions. Verdir les espaces urbains n’est qu’un aspect du maintien de la biodiversité en ville."

 

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Pour plus de 7 cadres sur 10, le développement durable est avant tout utilisé comme outil marketing

Pour plus de 7 cadres sur 10, le développement durable est avant tout utilisé comme outil marketing | Variétés entomologiques | Scoop.it
Dans un baromètre Viavoice-HEC pour BFM Business, L'Express et Libération, les cadres jugent en majorité que les entreprises françaises n'ont pas mené de véritables actions concrètes en matière de développement durable.

 

Publié le 29/11/2017

Les cadres pour l'interdiction du glyphosate d'ici à trois ans

"... Par ailleurs au niveau même de leur propre société les cadres jugent, en majorité (59%), que l'impact environnemental n'est pas suffisamment pris en compte. Ils pensent surtout que le développement durable a été utilisé par les entreprises françaises pour des actions de communication et de marketing (76%), ce que l'on appelle communément le "greenwashing". Ils ne sont, à l'inverse, que 19% à penser que les entreprises tricolores ont réellement mené des actions concrètes en ce sens.

Toujours selon ce baromètre, les cadres, en très grande majorité, sont favorables (87%) à l'interdiction d'ici à trois ans du glyphosate, comme le souhaite le président Emmanuel Macron. Rappelons que lundi, les États membres de l'UE ont décidé de renouveler pour cinq années la licence de cet herbicide controversé produit par Monsanto. Une décision que Paris n'a pas approuvée, en décidant de maintenir son interdiction d'ici à trois ans."

(...)

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"BeeOdiversity" : un site internet un peu trop vert ?

"BeeOdiversity" : un site internet un peu trop vert ? | Variétés entomologiques | Scoop.it
"BeeOdiversity" est une entreprise commerciale à finalité sociale. Elle a déjà obtenu plusieurs prix pour son innovation dans le domaine de l'environnement. Son objectif : réduire la mortalité des abeilles. Elle vient d'être sélectionnée comme le meilleur entrepreneur social belge dans le cadre d'un concours international organisé par le whisky "Chivas Regal". Actuellement, ses clients sont, entre autres, Spa Monopole, Elia, Edf Luminus. Il y a aussi des villes : Knokke-Heist, par exemple ou Rhode-Saint-Genèse. Mais voilà, si l'objectif est louable, dans le milieu apicole des voix de scientifiques se font entendre pour crier "Holà!". L'argumentaire scientifique développé par le site internet BeeOdiversity pour "promettre" une réduction de la mortalité des abeilles est sujet à caution. Deux professeurs d'universités parlent de "greenwashing".

 

Par Olivier Corroenne. RTBF, 31.01.2017

 

[Image] BeeOdiversity : préserver les abeilles, les pollinisateurs et leur écosystème ! http://www.beeodiversity.com/fr/

                              

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Semaine européenne de l'abeille du 31 mars au 2 avril

Semaine européenne de l'abeille du 31 mars au 2 avril | Variétés entomologiques | Scoop.it

Gembloux Agro-Bio Tech News. « L’intergroupe au Parlement européen « Changement climatique, biodiversité et développement durable », la Fondation Prince Albert II de Monaco, le Programme des Nations Unies pour l’Environnement, Gembloux Agro-Bio Tech, BeeOdiversity (1) et le Réseau Biodiversité pour les Abeilles (2) ont le plaisir de vous inviter à La Semaine Européenne de l’Abeille et de la Pollinisation 2014 organisée sous le parrainage de M. Gastro Franco, Député Européen. »   

   

« Cette année, la Semaine européenne de l’Abeille et de la Pollinisation se tiendra au Parlement européen. Cet évènement sera l’occasion de sensibiliser les décideurs et le public sur l’importance de l’abeille et du précieux service de la pollinisation à l’heure de la déclinaison opérationnelle de la future politique agricole commune. »   

     

   

3e semaine européenne de l'abeille et de la pollinisation

Programme :

Un nouveau printemps pour les abeilles

 

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(1) "BeeOdiversity" est une entreprise commerciale à finalité sociale. Elle a déjà obtenu plusieurs prix pour son inovation dans le domaine de l'environnement. Son objectif : réduire la mortalité des abeilles. Elle vient d'être sélectionnée comme le meilleur entrepreneur social belge dans le cadre d'un concours international organisé par le whisky "Chivas Regal". Actuellement, ses clients sont, entre autres, Spa Monopole, Elia, Edf Luminus. Il y a aussi des villes : Knokke-Heist, par exemple ou Rhode-Saint-Genèse. Mais voilà, si l'objectif est louable, dans le milieu apicole des voix de scientifiques se font entendre pour crier "Holà!". L'argumentaire  scientifique développé par le site internet BeeOdiversity pour "promettre" une réduction de la mortalité des abeilles est sujet à caution. Deux professeurs d'universités parlent de "greenwashing".

 

(2) Le Réseau Biodiversité pour les Abeilles est soutenu par plus de 250 partenaires. Son action n’est rendue possible que grâce à la prise de responsabilité de chacun des acteurs. Les agriculteurs donnent de leur temps pour semer les jachères apicoles. Les coopératives agricoles fournissent les mélanges fleuris à semer. Quand aux organismes professionnels, apicoles et agricoles, ils mettent à disposition leur expertise scientifique et technique aussi bien dans le domaine agronomique que botanique. L’ensemble des données collectées enrichit progressivement le site internet Agriculture, Biodiversité et Abeilles, créé et soutenu par l’entreprise BASF.

 

(Notes actualisées le 31/01/2017)

 

[Liens]

"BeeOdiversity" : un site internet un peu trop vert ? - RTBF, 31.01.2017 https://www.rtbf.be/info/societe/onpdp/enquetes/detail_beeodiversity-un-site-internet-un-peu-trop-vert?id=9516755

 

http://www.jacheres-apicoles.fr/index/chap-qui_sommes_nous/

                              

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