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« L’érosion de la biodiversité des Insectes, de plus en plus décrite et analysée dans les travaux scientifiques, représente une grave menace pour nos sociétés ». Avis de l'Académie des sciences - Paris, le 26 janvier 2021 Animée par Aurélie Luneau, journaliste France Culture. Lundi 21 novembre 2022 à 19 h - Durée : 1 h.
Auditorium de la Grande Galerie de l'Évolution - Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles. Avec : - Stéphane Foucart, journaliste sciences de l’environnement au journal Le Monde, auteur de l'ouvrage « Et le monde devint silencieux - Comment l'agrochimie a détruit les insectes » ;
- Philippe Grandcolas, écologue, systématicien et biologiste de l’évolution, directeur de recherche du CNRS au Muséum national d’Histoire naturelle ;
- Grégoire Loïs, ornithologue, directeur adjoint du programme Vigie Nature, Muséum national d'Histoire Naturelle.
Les insectes sont indispensables !
De nombreuses études menées à l’échelle nationale et internationale mettent en évidence le déclin alarmant des espèces. Souvent considérés à tort comme « nuisibles », les insectes représentent plus de deux tiers des espèces vivantes, et sont essentiels au bon fonctionnement des écosystèmes.
Pour expliquer ces chutes de population, les systèmes de production agricoles actuels sont largement pointés du doigt mais s’agit-il de l’unique facteur ? Que dire de la relation qu’entretient l’humain à ces autres vivants ? Quelles pourraient être les solutions pour ralentir ou stopper ce déclin annoncé qui menace l’équilibre de la biodiversité ?
"Du 7 au 9 juillet 2022, conférences scientifiques, ateliers, visites et expositions pour découvrir les abeilles et pollinisateurs sauvages de l’Île de Groix." 7 JUILLET COMMENT PROTÉGER LES POLLINISATEURS : TROUVER LES BONS ÉQUILIBRES 1. Restauration des communautés d'insectes dans le paysage rural
➔ Intervenant : Hans de Kroon (Université de Radboud, Pays-Bas) 2. Repérer les colonies d'abeilles mellifères sauvages à travers le monde
➔ Intervenant : Fabrice Requier (Institut de Recherche pour le Développement (IRD), France) 3. Influence des assemblages de plantes sur les visites et les communautés de pollinisateurs
➔ Intervenants : Floriane Flacher-Geslin & Franck Herbrecht (GRETIA, France) 4. La survie des abeilles mellifères aux infestations de Varroa destructor en France : leçons tirées de 25 ans de recherche
➔ Intervenants : Fanny Mondet et Yves Le Conte (Institut national de recherche pour l'agriculture,
l'alimentation et l'environnement (INRAE), France) 5. Le rôle des pratiques agricoles et notamment des pesticides dans le déclin des abeilles et des insectes pollinisateurs
➔ Intervenant : Fani Hatjina (APIMONDIA Bee Health Commission/ Inst. of Animal Science - ELGO 'DIMITRA', Grèce)
6. Liens entre la santé des abeilles, l'exposition aux pesticides et l'accès aux ressources florales
➔ Intervenant : Ben Woodcock (Centre britannique pour l'écologie et l'hydrologie, Royaume-Uni)
(...)
Protéger la biodiversité en quelques clics, c'est désormais possible. Mais pour cela, il va falloir changer de moteur d Mathilde Sallé de Chou Publié le 10 juin 2022 |Mis à jour le 13 juin 2022 ---------- AJOUT : À propos de KARMA L’effondrement de la biodiversité est une menace qui reste à ce jour moins clairement perçue que le changement climatique. Pourtant les 2 sujets sont interdépendants et tout aussi cruciaux. Le déclin de la biodiversité atteint aujourd’hui des niveaux sans précédent: de 100 à 1 000 fois plus rapide que le taux naturel d’extinction des espèces ! Les pandas et les ours blancs sont loin d’être les seuls concernés : insectes, plantes, oiseaux, récifs coralliens… Des êtres vivants essentiels à l’équilibre de nos écosystèmes sont menacés. Un million d’espèces pourraient ainsi disparaître dans les prochaines années ce qui fait dire aux scientifiques que nous sommes entrés dans la 6ème extinction de masse (la 5ème c’était les dinosaures il y a 66M d’années). Dans le même temps, des milliards d’animaux sont considérés et traités comme des objets, passant leur vie enfermés dans des fermes industrielles aux conditions de vie indignes d’un être vivant. Au-delà du problème éthique, cela a également de nombreuses conséquences sur notre environnement : déforestation, pollution de l’eau, des sols, destruction de l’habitat de naturel de millions d’espèces… Ainsi, à lui seul, l’élevage contribue à près de 15% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. KARMA est le premier moteur de recherche éthique pleinement dédié à la protection du Vivant. Pour chaque recherche effectuée avec KARMA, 50% des revenus sont reversés à des associations partenaires (L214, Notre Affaire à Tous et l’ASPAS en France) œuvrant pour la sauvegarde de la biodiversité et la promotion du bien-être animal. Au delà de financer des associations engagées, nous permettons à nos utilisateurs de s’informer et d’agir pour le Vivant, en proposant des contenus et des actions simples et concrètes pour se mobiliser au quotidien. Nous sommes également membre du réseau IMPACT France qui regroupe des entreprises engagées sur le plan social et environnemental, et du Climate Act pour mesurer et réduire au maximum nos émissions de CO2. KARMA est également accompagné par l’incubateur Belle de Mai. [Image] KARMA search - le moteur de recherche qui défend la biodiversité et la cause animale https://karmasearch.org/fr
Dans le cadre de nos recherches sur les interactions plantes-pollinisateurs et le contexte du déclin des pollinisateurs sauvages, nous étudions la disponibilité et la qualité des ressources florales (nectar et pollen) dans différents habitats. En particulier, nous souhaitons étudier la qualité nutri Du pollen pour les insectes saison 3 (2022)
"... plus d’un tiers des 381 espèces d’abeilles sauvages ont disparu ou sont menacées de disparition à des degrés divers, signale le SPF [Service public fédéral]." Belga, 07.303.2022 "Pour ce qui est des syrphes, plus de 50 des 320 espèces environ sont menacées. Et entre un tiers et la moitié des 2 423 espèces de papillons de jour et de nuit recensées en Belgique ont disparu ou sont menacées. Les quatre ministres de l’Environnement et les membres de la Conférence Interministérielle de l’Environnement élargie aux ministres et secrétaires d’État compétents pour l’Agriculture et la Politique scientifique, se sont engagés à mobiliser les ressources humaines et financières nécessaires pour la mise en œuvre de cette stratégie nationale qui portera jusqu’en 2030. Cette dernière comprend des mesures afin de préserver les insectes pollinisateurs (sauvages et domestiques) et la pollinisation sur l’ensemble du territoire belge. D’ici 2030, elle vise à diviser par deux le nombre d’espèces en déclin et à augmenter de 50 % le nombre des espèces présentant une tendance positive, par rapport à 2019." (...)
L'UCLouvain a le plaisir de vous inviter à une conférence de deux jours les 28 et 29 avril 2022 sur les tendances, les problèmes et les solutions aux problèmes de biodiversité dans notre monde dominé par l'homme. via Royal Belgian Society of Zoology sur Twitter, 18.02.2022 https://twitter.com/RBSZ3/status/1494668181356568586
Résolu à enrayer la disparition massive des pollinisateurs, un phénomène dévastateur autant pour notre sécurité alimentaire que pour le maintien de nos écosystèmes naturels, le gouvernement luxembourgeois a adopté en cette fin d'année le premier Plan national d'actions pour la préservation des insectes pollinisateurs 2021-2026. Communiqué par le ministère de l'Environnement, du Climat et du Développement durable Dernière mise à jour 13.12.2021 Les pollinisateurs: en déclin suite aux activités humaines "Les insectes pollinisateurs subissent actuellement une grave crise d'extinction planétaire. Aujourd'hui, une espèce d'abeille et de papillon sur dix est au bord de l'extinction selon l'UICN. Cette crise s'explique par un maillage complexe de facteurs d'influence liés aux activités humaines, à savoir : - la perte des habitats naturels par fragmentation et dégradation,
- les pratiques agricoles intensives,
- l'utilisation de pesticides,
- les causes biologiques telles que les maladies et les espèces exotiques envahissantes,
- le changement climatique qui modifie l'équilibre des écosystèmes.
Il est donc éminemment urgent de préserver les insectes pollinisateurs afin de garantir les aliments dépendant de la pollinisation et de préserver la diversité des espèces animales et végétales essentielles aux équilibres des écosystèmes." Les actions du plan en faveur des insectes pollinisateurs "Le plan propose 21 actions à partir de 2021 qui visent non seulement à préserver et à restaurer les espèces pollinisatrices mais également les communautés dans lesquelles celles-ci s'intègrent." "... Les 21 actions s'articulent autour de trois piliers majeurs pour la protection des pollinisateurs, à savoir : - Protection, conservation et gestion (11 actions)
- Amélioration des connaissances (4 actions)
- Formation, partage des connaissances et sensibilisation (6 actions)
Ces actions visent à promouvoir les bonnes pratiques et à augmenter les ressources florales et les gîtes dans tous les espaces verts, qu'ils soient publics ou privés, dans tous les secteurs concernés, tels que l'agriculture et la sylviculture, dans les zones protégées et même en milieu urbain. La problématique des pesticides et de la pollution lumineuse est également adressée de manière conséquente. "... Ce plan repose donc sur la participation et la conscience collective; il soutiendra autant que possible les insectes pollinisateurs du Luxembourg par un travail stratégique et cohérent au cours de la période 2021-2026." - Un site internet [Image] spécialement dédié au plan d'action, www.planpollinisateur.lu, reprend l'ensemble des actions du plan et constitue également un recueil pour toutes les informations et projets pertinents relatifs aux pollinisateurs. Ce site sera enrichi au fur et à mesure de la mise en œuvre du plan d'action."
Le photographe Jean-Claude Teyssier magnifie les insectes pour alerter sur leur disparition. Ses images sont exposées en extérieur à Moissac dans le Tarn-et-Garonne.
lancement de la consultation publique sur le plan national en faveur des insectes pollinisateurs (abeilles domestiques et sauvages, bourdons, papillons, mouches…) et de la pollinisation. La consultation s’étendra sur 3 semaines et prendra fin le 20 juillet 2021. Le gouvernement lance la consultation publique sur le plan pollinisateurs | Ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation, 28.06.2021
Depuis plusieurs décennies, un déclin préoccupant des insectes pollinisateurs sauvages et des pertes croissantes de colonies d'abeilles mellifères sont observés. Différents facteurs viennent influencer leur survie et leur développement : les capacités d'accueil des territoires (offrant habitats et ressources alimentaires), les dangers biologiques à l'origine de maladie, les prédateurs, les parasites, les pesticides, le changement climatique, les activités humaines et l'anthropisation des milieux, les modalités de gestion et d'exploitation des territoires notamment agricoles, forestiers, urbanisés.
Considérant la situation et l'urgence à agir, le Gouvernement a décidé d'accélérer la mise en place d'actions ambitieuses pour lutter contre le déclin des insectes pollinisateurs. Leur préservation constitue en effet un enjeu majeur pour maintenir les capacités de production alimentaire et la diversité des espèces animales et végétales essentielle aux équilibres des écosystèmes.
Le plan, mis ce jour à la consultation du public, a pour objectif de mobiliser l'ensemble des acteurs et des leviers en faveur des insectes pollinisateurs et de la pollinisation. Il s'organise autour de 6 axes permettant d'amplifier les actions qui concourent à leur préservation et à leur valorisation en engageant toutes les parties prenantes à agir en leur faveur.
Ce nouveau plan, qui doit s'appliquer sur la période 2021-2026, prévoit notamment :
l'intégration des actions favorables aux insectes pollinisateurs dans les pratiques de nombreux secteurs d'activités (agriculture, forêt, aménagement urbain, industries, infrastructures de transport, etc.) ainsi que dans les espaces naturels protégés ;
la préservation du bon état de santé des abeilles ;
le soutien à la filière apicole en développant par exemple, la production et la valorisation des miels, pour garantir la viabilité des exploitations apicoles françaises et le maintien d'un cheptel apicole important sur le territoire national ;
un arrêté révisant les règles d'utilisation des produits phytopharmaceutiques en période de floraison, prévoyant :
d'évaluer le risque pour les pollinisateurs de manière systématique et pour tous les types de produits phytosanitaires (actuellement, cette évaluation n'est pas systématique et ne porte que sur les insecticides et acaricides) ;
d'appliquer ces produits en dehors de la présence d'abeilles : désormais les traitements devront, dans le cas général, être effectués entre deux heures avant le coucher du soleil et trois heures après le coucher du soleil.
l'objectivation du déclin des insectes pollinisateurs sauvages avec la publication de listes rouges d'espèces particulièrement menacées ;
l'acquisition de nouvelles connaissances sur les facteurs de stress qui exercent une action seule ou combinée sur les insectes pollinisateurs, afin de cibler les mesures les plus efficaces pour leur protection.
Afin de mettre en œuvre l'ensemble de ces actions, le plan national en faveur des insectes pollinisateurs et de la pollinisation s'appuiera sur l'ensemble des acteurs concernés sur le territoire national. (...)
Countrywide scheme is flourishing after being set up to reverse a 75% decline in insect populations Sun 20 Jun 2021 15.00 BST Bee-friendly urban wildflower meadows prove a hit with German city dwellers | Conservation | The Guardian Traduction : Le programme national est florissant après avoir été mis en place pour inverser un déclin de 75 % dans les populations d'insectes.
Christian Schmid-Egger, qui coordonne les prairies de fleurs sauvages de Berlin au nom de la Fondation allemande pour la vie sauvage, a déclaré que tout effort de conservation nécessiterait en dernier ressort des changements plus larges dans les pratiques agricoles : "Si nous voulons sauver les abeilles, nous ne le ferons pas dans les villes".
Néanmoins, il espère que les havres urbains apprendront aux citadins quelque chose d'essentiel sur leur environnement naturel. "Les animaux ont précisément besoin du type d'habitat naturel sauvage que les humains perçoivent comme un désordre auquel il faut mettre de l'ordre", a déclaré M. Schmid-Egger.
Contrairement à l'abeille mellifère qui construit des ruches, les abeilles sauvages sont des créatures solitaires toujours à la recherche d'un nouveau logement temporaire, installant leurs maisons dans une variété d'habitats que les prairies nouvellement créées tentent d'offrir : les abeilles charpentières nichent dans le bois mort, les abeilles minières creusent des trous dans le sol et les abeilles maçonnes se terrent dans les joints de mortier des murs en briques.
D'autres ont des exigences alimentaires particulières : une espèce berlinoise d'abeille maçonne, Osmia adunca, ne récolte que le pollen de la buglosse de la vipère, un type de plante qui ne pousse que dans les prairies sèches et les terrains vagues.
Au mieux, selon Mme Schmid-Egger, les nouvelles prairies de fleurs sauvages d'Allemagne pourraient apprendre aux citadins la valeur des espaces non entretenus et les encourager à créer des habitats naturels dans leurs propres jardins, cours ou balcons. "À terme, de nombreux points chauds de ce type pourraient créer un réseau de nature sauvage au sein même de nos villes."
Au mieux, selon M. Schmid-Egger, les nouvelles prairies de fleurs sauvages d'Allemagne pourraient apprendre aux citadins la valeur des espaces non entretenus et les encourager à créer des habitats naturels dans leurs propres jardins, cours ou balcons. "À terme, de nombreux points chauds de ce type pourraient créer un réseau de nature sauvage au sein même de nos villes. [Image] City wildflower meadow with central Berlin’s skyline in the background. Photograph: Christian Jungeblodt/The Guardian
"Cette journée s'interroge sur le déclin des insectes, mais il ne s'agit pas d'une fatalité et les administrateurs de l'Opie ont des propositions à vous faire. L'Office pour les insectes et leur environnement a pour missions l'étude des insectes, l'éducation à l'environnement et la transmission de connaissances tout public. Participez à notre réflexion en sélectionnant les mesures qui vous semblent les plus pertinentes pour un avenir à 6 pattes et 4 ailes."
Rediffusion du colloque de l'Opie, du 14 avril
Opie TiVi L'antenne des insectes, 19.05.2021 "Vote du public en faveur des meilleures propositions pour un avenir durable pour les insectes et la biodiversité plus généralement"
Sommaire �
00:00 • Les connaître
03:33 • Les considérer
06:12 • Les accepter
08:08 • Les intégrer
10:50 • Les protéger
13:45 • Les fréquenter
4 ailes pour s'envoler
16:57 • Des individus
19:02 • Un monde à leur échelle
19:46 • Être libre
21:37 • Être représenté
24:03 • Le mot de la fin
"Vulgarisation scientifique en rap, par Nicolas Dubos, chercheur en écologie. Cette fois-ci c'est sur l'importance des pollinisateurs sauvages pour la biodiversité et la société (paroles plus bas). Musique: Florent Geffroy-Rescan & Nicolas Gnidine (Poppy)."
Liens utiles :
https://ipbes.net/assessment-reports/pollinators
https://mrmondialisation.org/ces-apicultrices-concilient-la-preservation-des-abeilles-sauvages-et-domestiques/
L'histoire des 8 mm, c'est pour le diamètre des tubes dans les hôtels à insectes. S'ils font plus de 8 mm ils risquent d'attirer Megachile sculpturalis, une grosse abeille invasive qui chasse les autres espèces.
Thumbnail: Photo by Jean van der Meulen from Pexels
Paroles:
Il faut sauver les abeilles
Ainsi la terre tu sauveras.
Ça fait bzz dans tes oreilles
Mais c’est plus compliqué que ça.
Il y a l’abeille qui fait du miel
La même que celle qui danse
Mais en fait y’a pas loin d’1000 espèces
Rien que pour la France !
Elles n’ont pas toutes une reine mère
Ni de gros nids avec des couveuses
Y’a surtout des solitaires
En France beaucoup plus nombreuses
Si elles sont importantes
C’est par pour te faire des tartines
C’est parce qu’elles pollinisent les plantes
Du pistil aux étamines [techniquement c’est des étamines au pistil mais bon...]
La pollinisation c’est comme ça que les plantes font des bébés
Sans pollinisateurs man, les plantes vont succomber
Des bourdons, Des papillons et même des scarabées [des coléoptères, mais pas les vrais « scarabées » en fait. Mais bon, va trouver une rime en « bé » chez les coléos aussi...]
Je vais t’expliquer comment ça peut jouer sur le PIB !
9 plantes à fleur sur 10 ont besoin des insectes
Et s’ils disparaissent – mec - tu vas le sentir direct !
Car nous mangeons des plantes, et ça ce n’est pas rien
Tous les jours, tout le monde je te parle pas des végétariens
De toutes les plantes qu’on mange, comment faut que jte l’dise
En tout ça représente 7 aliments sur 10
En l’absence des pollinisateurs, je te laisse imaginer,
Ça nous laisse quoi - Huh ! pour le ptit déjeuner ?
Plus de jus de fruit, plus de confiture
- eeeeh qu’est ce qu’on va manger ?
Plus d’huile de colza,
- MEC PLUS DE CAFE !
Plus d’aubergine, Plus d’oignons,
Plus d’haricots Plus d’citron
Plus d’fraise Plus d’Kiwi
Plus d’orange Plus d’broccoli
Plus de poire, plus de pomme
Plus de lychee, plus d’Cardamome
Plus de chou-fleur, plus de tomate
Plus de carottes plus de patates !!
Plus d’avocat plus d’amende
Plus de moutarde et plus de piment
Plus de melon plus d’poivron
- Et Ça se mange pas mais plus de coton
Hum !
La production agricole en serait compromise
La sécurité alimentaire mon frère, c’est la mouise
Des conséquences sanitaires, aussi économiques - plus
Un désastre écologique, c’est pas l’abeille qui pique le plus !
Ça ferait mal au feuille-lard, par an plus de 500 milliards
de dollars – dard dard – ma soeur on est pas peinard
- Je commence à comprendre –hmm Je vois où est le dilemme
Mais alors, dis-moi, où est ce qu’il est le problème ?
Et bien, chez les pollinisateurs
Les invertébrés sont en déclin majeur
40% d’entre eux sont menacés d’extinction
Et je vais te raconter les causes de leur disparition.
la Destructions pure et simple de leur habitat
L’augmentation des maladies aussi fait des dégâts
La propagation des espèces invasives
L’usage des pesticides et l’agriculture intensive
Le changement climatique touche déjà les bourdons
Plus les plantes qui leurs sont liés, aussi des papillons
- Et donc ? on est foutu détruisons pour de bon ?
Baaah non, tête d’oignon, car il existe des solutions.
Toi ce que tu peux toujours faire, c’est de planter des fleurs
Par contre ne mets pas trop de ruches, ça fait des compétiteurs.
Souviens toi l’abeille c’est pas l’seul pollinisateur
Et c’est pas pour autant qu’faut taper les apiculteurs.
Car le plus important c’est de changer les pratiques
Au niveau de l’agriculture et des machines à fric
Mais les agriculteurs ne pourront pas s’en sortir,
Sans l’aide des industries, et l’aide des politiques.
Mets des hôtels à insectes, ne fais pas construire dans les bois,
Fais gaffe aux espaces verts, et fais changer les lois
Donne ton soutien économique aux agriculteurs qui en ont dans le bide
Diversifie l’agriculture et lâche les pesticides.
Ça sent la fleur dans ta maison
Mais ça sent le gaz chez les papillons
Mais reste zen n’aies pas le bourdon
Car on a déjà les solutions.
Alors mon lascar, tu ne veux plus avoir le cafard ?
Huhu, alors sauve mon dard ! [via] MT180 | Finale Sorbonne Université 2021 - YouTube,
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Votre jardin n’accueille pas de papillons, ou seulement des papillons peu exigeants, comme les blanches piérides ? Par Laurent CHEPPE rtbf.be, 01.07.2022 Comme la plupart des insectes, les papillons subissent un déclin brutal. Une situation plus que préoccupante puisque la disparition des insectes, notamment les pollinisateurs, est le signe d’un risque d’effondrement des écosystèmes. Pourtant, chaque citoyen peut agir et faire la différence. En participant cette année encore au grand recensement des papillons de jardin, au mois de juillet. Et en repensant l’aménagement du jardin. L'association Natagora appelle donc les citoyens à voler au secours des papillons ! Comment ? Vous avez des orties au jardin ou aux alentours ? Vous verrez alors des papillons colorés, comme le vulcain ou le paon de jour. C’est mieux, mais ce n’est pas encore ça. Pour un jardin "papillons-friendly", Natagora conseille de mettre de côté une bonne fois pour toutes tous les produits phyto et de planter des fleurs indigènes. Face à l'urgence, même un petit jardin ou un balcon peut jouer un rôle important. Une liste de plantes associées aux papillons est disponible via le site NATAGORA/PAPILLONS [Image] Le grand recensement des papillons de jardin organisé par Natagora se déroule tout le mois de juillet. Un guide d’observation et d’encodage est disponible sur www.n
Mieux connaître, et faire reconnaître le rôle de ces abeilles sauvages, ce sera l’un des enjeux de ce programme Life « Wild Bees ». Doté d’un budget de 6,5 millions d’euros jusqu’en 2026, financé à 60 % par l’Europe mais aussi la région Nouvelle-Aquitaine et l’Office français de la biodiversité, il doit aussi permettre de réaliser des travaux de « génie écologique » pour restaurer des habitats favorables aux abeilles sauvages, et réintroduire des plantes d’origine locales pour permettre une meilleure pollinisation. Mickaël Bosredon Publié le 15/06/22 Le programme Life « Wild Bees » va permettre de coordonner des actions en faveur des abeilles sauvages, sur les cinq parcs naturels régionaux de Nouvelle-Aquitaine
"Piloté par le Parc naturel régional (PNR) Périgord-Limousin, il impliquera les quatre autres PNR de Nouvelle-Aquitaine (Marais-Poitevin, Médoc, Millevaches en Limousin et Landes de Gascogne) qui deviennent ainsi des territoires d’expérimentation pour la sauvegarde de ces espèces.
« 70 % des espèces d’abeilles sauvages sont terricoles »
Même si elles sont moins connues que les abeilles domestiques, les abeilles sauvages sont tout aussi concernées par le déclin des insectes pollinisateurs, en raison de l’utilisation de néonicotinoïdes, ou de l’artificialisation des sols. Solitaire, l’abeille sauvage a du mal à retrouver son nid sous l’effet des pesticides."
(...) Illustration abeille sauvage — Caro / Sorge/SIPA
One third of invertebrate pollinators, such as bees, face extinction globally. Professor Lindsay Jaacks explains why we need to think very carefully about releasing chemicals specifically designed to kill into the environment. Bee decline is a mirror to our own health. We must act now
À l'occasion de la Journée mondiale de l'abeille, la Dre Lindsay Jaacks explore les effets des pesticides destructeurs de pollinisateurs sur la reproduction et la longévité humaines.
Par Lindsay Jaacks | 20 mai 2021 "Environ un tiers des pollinisateurs invertébrés, comme les abeilles, sont menacés d'extinction dans le monde. Et les pesticides qui contribuent à leur déclin ont également un impact sur la reproduction et la longévité des humains. La Journée mondiale de l'abeille nous offre l'occasion de réfléchir de manière critique aux conséquences sur la santé humaine de l'utilisation généralisée et sans discernement des pesticides. Malheureusement, la recherche dans ce domaine fait défaut. Selon des estimations modélisées publiées au début de l'année, 64 % des terres agricoles mondiales risquent d'être polluées par des pesticides. Pourtant, nous savons très peu de choses sur les pesticides auxquels les gens sont exposés, ou sur les quantités auxquelles ils sont exposés. De nombreux agriculteurs ne sont même pas conscients du type de pesticides qu'ils appliquent. Ce n'est que maintenant que nous commençons à comprendre les conséquences d'une exposition chronique à ces produits chimiques sur la santé reproductive de l'homme et leur association avec un risque accru de certaines des principales causes de décès, notamment le diabète et le cancer. Dernières preuves L'une des principales préoccupations concernant l'exposition chronique aux pesticides est que certains d'entre eux sont des perturbateurs endocriniens ou EDC. Les pesticides qui sont des CPSE interfèrent avec le fonctionnement des hormones naturelles de notre organisme, comme les œstrogènes et la testostérone. Ces perturbations des œstrogènes et de la testostérone ont des conséquences importantes sur la santé reproductive. Des études, telles que l'étude EARTH (Environment and Reproductive Health) menée dans un centre de fertilité de Boston, ont montré que les hommes qui consomment davantage de fruits et de légumes à forte teneur en pesticides ont un sperme de moins bonne qualité : 49 % de spermatozoïdes en moins, 32 % de spermatozoïdes normaux en moins et un volume d'éjaculation plus faible. En outre, les femmes de cette étude qui consommaient davantage de fruits et légumes à forte teneur en pesticides étaient plus susceptibles de faire une fausse couche. Le Dr Jorge Chavarro, de l'université de Harvard, chercheur ayant participé à l'étude EARTH, a déclaré : "Consommer des produits issus de l'agriculture biologique ou éviter les produits dont on sait qu'ils contiennent de grandes quantités de résidus [de pesticides] pourrait être la solution." Épidémiologiste de la reproduction au Mount Sinai à New York, le nouveau livre du professeur Shanna Swan s'ouvre sur une déclaration choquante, étayée par ses recherches, selon laquelle "nous sommes deux fois moins fertiles que ne l'étaient nos grands-pères. Et si la tendance se poursuit, nous pourrions très bien atteindre un point où la race humaine serait incapable de se reproduire." En ce qui concerne l'issue de la grossesse, une étude menée par le Dr Jaacks et le professeur David Christiani à l'université de Harvard a révélé que les femmes enceintes du Bangladesh présentant les taux les plus élevés de 4-nitrophénol dans leurs urines - un marqueur d'exposition aux pesticides parathion et méthyl parathion - étaient plus de trois fois plus susceptibles d'accoucher prématurément et d'avoir un enfant petit pour l'âge gestationnel que les femmes présentant le plus faible niveau d'exposition. La perturbation du fonctionnement normal des hormones de notre corps n'est pas le seul mécanisme par lequel les pesticides ont un impact sur notre santé. Une autre catégorie de pesticides, les insecticides organophosphorés, tuent les insectes - et les humains qui sont exposés à de fortes doses - en inhibant une enzyme appelée acétylcholinestérase. Le rôle de l'acétylcholinestérase dans l'organisme est de décomposer un neurotransmetteur commun, l'acétylcholine. L'acétylcholine joue de nombreux rôles différents dans le système nerveux, notamment dans l'activation des muscles, mais aussi dans l'attention et la mémoire. L'arme chimique, le sarin, un agent neurotoxique, est également un composé organophosphoré. Il n'est donc peut-être pas surprenant que les insecticides organophosphorés tels que le parathion soient responsables d'un nombre important de décès prématurés dus au suicide par pesticide. Une étude menée par le Dr Ayanthi Karunarathne et le professeur Michael Eddleston au Centre de prévention du suicide par pesticide a révélé que, depuis que la révolution verte a introduit ces pesticides très dangereux dans le monde en développement, on estime à 15 millions le nombre de suicides par pesticide. En 2019, la FAO et l'OMS ont publié un appel à l'action, intitulé Détoxifier l'agriculture et la santé des pesticides hautement dangereux, indiquant : "Grâce à des investissements adéquats dans l'intensification des alternatives écologiques existantes et nouvelles pour la lutte contre les ravageurs, les pesticides qui présentent un risque inacceptable pour l'homme et l'environnement peuvent être progressivement éliminés de l'agriculture et des autres secteurs d'utilisation." Il a également été démontré que l'exposition à de faibles doses d'insecticides organophosphorés avait des effets négatifs sur le développement neurologique. Par exemple, une étude menée en Thaïlande par le professeur Pornpimol Kongtip de l'université Mahidol et le professeur Susan Woskie de l'université du Massachusetts Lowell a révélé que les enfants nés de femmes enceintes présentant des niveaux plus élevés de (...) Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)
Les données chiffrées des études scientifiques sur le déclin des espèces animales ne sont jamais réjouissantes. Celle-ci est plus qu’alarmante : en trente ans, 75 % des insectes auraient disparu en Europe, mettant ainsi en péril la vie de nombreuses bestioles, comme les oiseaux. L'Humanité, 19.03.2022 (abonnés) Comment l’agrochimie a tué les insectes. Documentaire* / Arte "Mais ce n’est pas tout, souligne ce documentaire franco-belge solidement argumenté, conçu par Sylvain Lepetit, Miyuki Droz Aramaki et Sébastien Séga. Ils expliquent que « l’industrie agrochimique veut faire disparaître le bruissement de la planète ». Mais, au-delà de l’univers sonore, ce sont les insectes pollinisateurs qui sont menacés, les jolis papillons, les utiles abeilles, etc. Des responsables sont montrés du doigt, les néonicotinoïdes, dont une poignée de multinationales de la chimie concentrent la production (Syngenta, Bayer Monsanto, BASF). Ces insecticides « meurtriers » présents dans les produits de l’agriculture auraient aussi des répercussions sur les humains. Ils sont évoqués dans certains cancers et suspectés d’« altérer le neurodéveloppement dès le stade fœtal ». Pourtant, des alternatives à l’utilisation de ces insecticides sont prometteuses." [Image] via Molotov.tv "Insecticide, comment l'agrochimie a tué les insectes en Streaming sur Arte" https://www.molotov.tv/fr_fr/p/333770-34/insecticide-comment-lagrochimie-a-tue-les-insectes _________________________________________ * NDÉ : Initialement prévu mardi 22 mars 2022 / 20 h 50
Du 14 au 20 mars 2022, de nombreuses et nombreux biologistes et laboratoires de biologie du CNRS célèbreront partout en France la 24e édition de la Semaine du cerveau à travers une multitude d'événements. 10 mars 2022 Institutionnel Neuroscience, cognition THÈME : COGNITION
TITRE : L'INTELLIGENCE, LE TALON D'ACHILLE DES ABEILLES Mathieu Lihoreau (chercheur CNRS, Centre de recherche
sur la cognition animale - Centre de Biologie Intégrative)
Les abeilles sont essentielles pour notre alimentation et
le maintien de la biodiversité, et leur protection est devenu
une priorité sociétal. Un siècle de recherche nous montre
que ces insectes ont développé des capacités cognitives
exceptionnelles pour butiner et interagir, malgré un
cerveau miniature.
Lors de cette conférence, Mathieu Lihoreau nous
expliquera pourquoi ce mini-cerveau, de la taille d'un grain
de riz, est la clef pour mieux comprendre et endiguer le
déclin des pollinisateurs.
CONFÉRENCE (EN PRÉSENTIEL) 18/03/2022 18h30 Place des Jacobins, 31555 Toulouse
THÈME : CERVEAU ET ART
TITRE : LE CERVEAU : VISION, ART ET SCIENCE
Iris Salecker (chercheuse à l'Institut de Biologie de l'Ecole
Normale Supérieure)
Tout autour de nous se trouvent des motifs, des répétitions
de formes bien définies que nos cerveaux discernent très
facilement. Que se passe-t-il si l’on réunit une chercheuse
et une artiste pour explorer la question des motifs ? Cette
présentation invite l’audience à la découverte des motifs
présents dans le monde microscopique pour illustrer la
structure et le développement des régions du cerveau
dédiées à la vision chez la drosophile et montre les liens
inattendus entre les mondes de la science et de l’art. CONFÉRENCE (EN PRÉSENTIEL) 15/03/2022 19h30 ENS, salle Jaurès, bâtiment Jaurès, 24 Rue Lhomond, 75005 Paris (...)
Cette 29e édition annuelle de la série de timbres des Nations Unies sur les espèces menacées d'extinction est émise à l'occasion de la Journée mondiale de la nature, qui a pour thème cette année « Récupérer les espèces clés pour la restauration des écosystèmes ». Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction | CITES, 03.03.2022 → Les timbres sont disponibles en ligne à l’adresse www.unstamps.org ou dans les boutiques du Siège des Nations Unies à New York, à Genève et à Vienne. [Image] Cette édition est un panachage de mammifères, plantes, oiseaux, amphibiens, reptiles et insectes. Les espèces suivantes sont représentées sur les timbres : - Le condor des Andes (Vultur gryphus, inscrit à Annexe I) est le plus grand oiseau volant du monde, si on combine son poids et l’envergure de ses ailes.
- Le jaguar (Panthera onca, Annexe I) est menacé par la perte de son habitat et le braconnage.
- Le paresseux pygmée (Bradypus pygmaeus, Annexe II) est natif d'une petite île au large des côtes du Panama et est considéré comme gravement menacé.
- Le toucan à carène (Ramphastos sulfuratus, Annexe II), l'oiseau national du Belize, est menacé par la perte e son habitat et le commerce international des animaux de compagnie.
- Le corail corne de cerf (Acropora cervicornis, Annexe II) dont les populations sont en déclin dans les rares habitats qui leur restent dans les Caraïbes.
- La manta de monk (Mobula munkiana, Annexe II), une espèce de raie originaire des eaux tropicales et côtières du Pacifique, souvent capturée comme prise accessoire par les bateaux de pêche.
- L’amphibien (Oophaga arborea, Annexe II) originaire du Panama, est en danger critique d'extinction.
- Le gecko (Gonatodes daudini, Annexe I) est endémique aux îles de Saint-Vincent-et-les-Grenadines et est menacé par le commerce international des animaux de compagnie.
- Le scarabée (Dynastes satanas, Annexe II) de Bolivie a décliné en raison du prélèvement et de la perte de son habitat.
- Le cereus à floraison nocturne (Hylocereus triangularis, Annexe II), une sorte de cactus aux fleurs parfumées et aux fruits comestibles, a été surexploité dans la nature.
- Le cèdre (Cedrela odorata, Annexe II) a une valeur commerciale et est soumis à la surexploitation.
- Le cactus (Acanthocereus tetragonus, Annexe II) est comestible et est également prélevé comme plante ornementale.
Un projet d’arrêté « néonicotinoïdes » est actuellement soumis à la consultation du public, cette consultation étant obligatoire avant la signature ministérielle et la promulgation de l’arrêté. La SNPN vous appelle à participer à cette consultation, en proposant un point sur la situation. SNPN - Société Nationale de Protection de la Nature Participez à la consultation publique sur les néonicotinoïdes Publié le 11 janvier 2022 Vous avez jusqu’au 16 janvier pour y participer ! Il est urgent de s’opposer à ce projet pour préserver la biodiversité. Il vous est possible de copier le texte ci-après dans le formulaire de la consultation publique. Contribution de la SNPN à cette consultation : Les solutions alternatives aux néonicotinoïdes fonctionnent avec une pression d’infestation normale(1), ce que reconnaissent les betteraviers, mais ne sont pas assez efficaces lors d’infestations exceptionnelles. De tels aléas sont liés aux conditions météorologiques. Les prévisions annoncées lors de la consultation de l’année dernière pour justifier la dérogation se sont avérées incorrectes. Elles ne sont pas plus fiables que celles proposées aujourd’hui. Entre 2017 et 2018, les rendements avaient diminué de 13,5% non pas à cause des pucerons mais du fait de la sécheresse. En 2020 ils ont été excellents en Seine-Maritime, malgré la présence de jaunisse et l’interdiction des néonicotinoïdes, en raison de conditions météorologiques favorables. En 2021 dans le Centre Val de Loire 11% des parcelles non traitées aux néonicotinoïdes du réseau d’épidémiosurveillance n’ont pas nécessité de traitement insecticides ultérieurs, 47% d’un seul traitement ultérieur et 42% de deux traitements( 2). De même des suivis de l’Institut Technique de la Betterave ont montré qu’en 2021, 30% des parcelles non traitées aux néonicotinoïdes ne montraient pas d’infection importantes par les pucerons et que les niveaux de gravité de la jaunisse restaient faibles. Les parcelles traitées aux néonicotinoïdes ne sont pas toutes indemnes de jaunisse. Il a donc été possible de produire des betteraves sans néonicotinoïdes, avec un itinéraire technique classique, en traitement curatif. Ajoutons que 2021 a été marquée par une période de gel tardif qui a entrainé le resemis d’environ 55 000 ha de betteraves en France, soit 14% de la surface betteravière( 3), ce qui est inédit. Le resemis s’est fait sans graines enrobées, donc en culture sans néonicotinoïdes. Il est par conséquent légitime de se demander quels ont été les bénéfices réels de l’utilisation en 2021 des néonicotinoïdes, par rapport à toutes les autres solutions techniques disponibles. Si la production nationale est sensiblement en baisse en 2021 (-8% par rapport à la moyenne 2016-2020), ceci est à mettre en relation avec la baisse des surfaces plantées (-10%). La France est dans le duo de tête des producteurs mondiaux : il n’est pas question de souveraineté alimentaire, mais de commerce mondialisé( 4), dans un cadre de surproduction chronique de sucre et de cours à forte volatilité, de suppression des quotas européens et de stratégies industrielles mais aussi d’une volatilité de consommation de sucre. La SNPN ne pense pas que l’autorisation de l’usage de pesticides aussi nocifs pour l’environnement que les néonicotinoïdes, substances bien plus actives que le DDT et persistantes trop durablement dans le sol, dont certains métabolites sont encore plus toxiques que la molécule initiale, soit le bon levier pour soutenir la filière et accompagner ses nécessaires mutations. Dans un contexte où le déclin de la biodiversité et en particulier des insectes et autres invertébrés est plus qu’alarmant, cette initiative ne va assurément pas dans le bon sens, en plus d’avoir envoyé un signal déplorable.
Nous sommes avant les années 2000. La voiture est chargée. En route. Destination : les vacances. Pause Marie-Laure Mathot Publié le mardi 02 novembre 2021 Un petit déj' sans confiture ni café ni jus de fruit "... En fait, chaque espèce d’insecte est reliée à une ou plusieurs espèces végétales. "Il y a bien sûr des redondances : certaines fleurs sont reliées à plusieurs types d’insectes mais globalement, si on perd certains types d’insectes, on perd certaines fleurs", dit Nicolas Schtickzelle. Une chaîne d’hôtel a eu la bonne idée de photographier différents repas avant et après l’extinction des abeilles. Bye bye les fruits dans le granola, le jus d’orange, le café au petit-déjeuner. À midi, la quantité de frites est moindre car il y a moins de plants de patates ensemencés. Au dessert, il ne reste plus que la croûte de la tarte aux pommes. Autre conséquence très concrète de notre quotidien : moins d’insectes, c’est aussi moins de dégradation de nos déchets organiques : ce que vous mettez au compost mais pas seulement, les excréments et même les cadavres d’animaux (les nôtres aussi donc) sont dégradés notamment par des insectes. On se retrouverait dans des montagnes de résidus "Les résidus et matières organiques sont dégradés en grande partie par des insectes, explique Francis Frédéric. Ça veut dire qu’on se retrouverait dans des montagnes de résidus." Et enfin, si nous ne sommes pas des gros mangeurs de cigales et sauterelles, d’autres espèces le sont. "Des oiseaux, des batraciens, des rongeurs s’en nourrissent, continue Francis Frédéric. "S’il y a moins d’insectes, nous aurons un déficit de ces espèces. Nous aurons donc une perte de diversité en cascade de manière très significative." Le lien avec le changement climatique ? Un scénario qui ne sent pas la rose et qui risque bien de se confirmer si nous n’agissons pas. Petit rappel : les changements ont des effets directs sur le vivant sous toutes ses formes. Si notre climat se réchauffe d’1,5°C, près de 7% des écosystèmes sont modifiés. Si on augmente de 2 °C, on passe à 13%. Résultat, 6% des insectes, 8% des plantes et 4% des vertébrés voient leurs habitats réduits de 50% dans l’hypothèse basse, chiffres qui grimpent à 18% des insectes, 16% des plantes et 8% des vertébrés à +2 °C. A +4 °C, la moitié des espèces animales et de plantes seraient menacées. Alors si on est moins empathiques à sauver les mouches que les baleines, reste l’image bien triste de notre petit-déjeuner sans café."
Découvrez-nous sur notre stand aux Espaces Générations Nature, au Congrès Mondial de la Nature, UICN, à Marseille. Dans notre incroyable volière à papillons, vous découvrirez son cycle de vie, les menaces qui pèsent sur eux, mais aussi comment les protéger et les préserver durablement.
Opie TiVi L'antenne des insectes, 07/09.2021
� Avec la participation de Caroline Picque.
� Vidéo filmée et montée par Ulysse Raibaldi.
Le Congrès mondial de la nature de Marseille organisé par l'UICN bat son plein et l'Opie émerveille les visiteurs grâce à ses magnifiques papillons. Cette découverte immersive du cycle des papillons est un excellent moyen de sensibiliser au déclin des insectes et à la crise de la biodiversité. Les visiteurs apprennent à repérer les menaces qui pèsent sur eux et comment les affronter, notamment en soutenant des associations de protection de la biodiversité. C'est aussi l'occasion de présenter le Plan National d'Actions en faveur des papillons de jour animé par l'Opie et soutenu par le Ministère en charge de l'environnement. Les 13 actions mises en avant visent à assurer la conservation et la protection de 38 espèces de papillons de jour menacées ou faisant l'objet d'une attention particulière.
▶️ Pour plus d’informations sur notre stand : https://www.evenements.insectes.org/
▶️ Pour plus d’informations sur les espèces, sur les études et les actions entreprises vous pouvez aller sur le site du PNA : https://papillons.pnaopie.fr/
▶️ Découvrez le site de notre monteur vidéo présent avec nous sur le Congrès : https://ulysseraibaldi.fr/
Ces espèces protégées qui nous entourent. Chaque semaine, le Centre permanent d’initiatives pour l’environnement (CPIE) des Collines normandes nous présente une espèce protégée que l’on peut observer dans le pays d’Argentan (Orne). Maurane SPERONI. Publié le 28/06/2021 à 16h44 "... « L’espèce est protégée au niveau européen. La suppression des haies et des vieux arbres dans le Bocage, la menace, souligne Elie Bodin. Dans les pays du nord, elle est en déclin. » Pour préserver l’espèce et d’autres, l’Office pour les insectes et leur environnement (Opie) porte le programme participatif « En quête d’insectes ! ». Les particuliers sont invités à prendre en photo le coléoptère observé, même mort. Il faut fournir plusieurs informations avec la photo : date et lieu d’observation, milieu (limite de ville, forêt, campagne) et envoyer le tout sur le site de l’Opie. L’objectif est de mieux connaître sa répartition géographique." (...)
L’association s’appuie sur les études scientifiques qui notent la chute drastique des populations d’insectes et leurs répercussions sur l’ensemble de la biodiversité ces dernière décennies. « Selon les études, les néonicotinoïdes persistants, systémiques et neurotoxiques, soit la nouvelle génération de pesticides introduits au début des années 1990, sont responsables de ces déclins. Des travaux plus récents démontrent même une corrélation spatiale et temporelle entre la commercialisation massive de l'imidaclopride, notamment aux États-Unis, aux Pays-Bas, et en France, et le déclin des oiseaux en zones rurales, établissant le lien de causalité entre les produits phytosanitaires et les dommages environnementaux. 26/05/2021 "La Ligue pour la protection des Oiseaux (LPO) annonce avoir assigné devant Tribunal judiciaire de Lyon des producteurs, importateurs et distributeurs d’un pesticide, l’imidaclopride. L’association estime que ce néonicotinoïde est responsable du déclin de populations d’oiseaux dans les zones agricoles."
"L'imidaclopride, principalement utilisé en enrobage de semences pour diverses cultures (blés, betteraves, maïs, tournesol), est la substance néonicotinoïde la plus commercialisée en France depuis 1991. C'est à cause de ses effets dévastateurs pour les abeilles, même à des doses infinitésimales, qu'il est qualifié de « tueur d'abeilles ». Mais ses effets ne s'arrêtent pas là car son mode d'action le rend toxique pour de nombreuses autres espèces » avance le communiqué."
- « Worldwide integrated assessment on systemic pesticides. Global collapse of the entomofauna: exploring the role of systemic insecticides », Environnental Science Pollution, 2014.
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SUR LE MÊME SUJET :
→ Néonicotinoïdes : la LPO attaque Bayer et Nufarm pour le déclin des oiseaux des champs, 21.05.2021 https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/05/21/neonicotinoides-la-lpo-attaque-bayer-et-nufarm-pour-le-declin-des-oiseaux-des-champs_6081069_3244.html
Découvrez le Pollinator Park, une magnifique réalité virtuelle qui dépeint le sinistre avenir qui nous attend sans les insectes pollinisateurs. Plongez dans un monde futuriste où homme et nature coexistent en harmonie, et découvrez comment on peut renverser le déclin des pollinisateurs. 29/04/2021 Siska Van Parys "Europe, 2050 – Une série de crises écologiques ont privé notre monde d’insectes pollinisateurs, d’écosystèmes sains et d’une flore riche. Au milieu de ce paysage dystopique rayonne une fabuleuse lueur d’espoir verte : le Pollinator Park de la Dr. Béatrice Kukac, un refuge pour les pollinisateurs et une expérience édifiante pour ses visiteurs. « Vous vous souvenez de cette époque où le ciel foisonnait d’oiseaux et d’abeilles et où des fruits de toutes les couleurs poussaient sur les arbres ? Ce monde a-t-il cessé d’exister, ou avez-vous simplement cessé d’y prêter attention ? » Visitez le Pollinator Park En tant que visiteur du parc, essayez la pollinisation manuelle, faites vos courses dans un monde privé de pollinisateurs, redécouvrez la beauté et la perfection de la nature et apprenez comment vous pouvez protéger les derniers pollinisateurs. Reconstituez l'histoire complète à l'aide des entrées du journal de Béatrice : collectez-en au moins 5 pour accéder à la dernière salle du Zoom et avoir une nouvelle perspective sur le monde extérieur. Vous pouvez visiter le Pollinator Park sur votre ordinateur (navigateurs pris en charge: Chrome, Edge et Firefox) ou en réalité virtuelle (Oculus Rift / Oculus Quest). Un projet de la Commission européenne.
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