Famille et sexualité

DÉCRYPTAGE - Voté au Sénat, le texte encadre strictement les prescriptions de bloqueurs de puberté et interdit les traitements hormonaux pour les enfants en questionnement de genre.

TRIBUNE. A l’occasion de la Journée internationale de visibilité transgenre, dimanche 31 mars, un collectif de plus de cent professionnels de la santé s’inquiète, dans une tribune au « Monde », des conséquences d’un rapport sénatorial demandant l’interdiction des traitements hormonaux et des bloqueurs de puberté pour les mineurs.

À l’occasion du 3e congrès de l’association Trans Santé France vendredi 17 et samedi 18 novembre, professionnels de santé et personnes concernées réfléchiront à la transidentité et à son accompagnement en France. Avec en toile de fond une question délicate : comment accompagner médicalemen

Le deuxième Etat le plus peuplé du pays aligne sa législation sur celle déjà en vigueur en Floride.

TRIBUNE. 140 scientifiques et intellectuels publient dans la presse européenne un manifeste réclamant une information impartiale à l’attention des jeunes.

De premiers parents font l'objet d'enquête au Texas en application d'une directive controversée du gouverneur de cet État américain conservateu

Le texte adopté en première lecture mardi 28 mai, issu du groupe Les Républicains, prévoit l’encadrement strict de la prescription des bloqueurs de puberté et l’interdiction des traitements hormonaux.

Un rapport sénatorial porté par LR prône l’interdiction des traitements hormonaux et des bloqueurs de puberté. Des conclusions loin de la réalité du vécu des concernés et de la prudence suivie dans les transitions, dénoncent les équipes qui accompagnent ces mineurs.

La psychologue clinicienne Chrystelle Lagrange reçoit de nombreux enfants et adolescents transgenres. Elle alerte sur la nécessité de mieux accompagner, et de manière bienveillante, ces jeunes engagés dans un parcours de transition.

Les travaux de la psychanalyste Céline Masson et de la pédopsychiatre Caroline Eliacheff sur les enfants transgenres suscitent la colère d’associations de défense des droits des personnes LGBT, au point que certaines de leurs interventions ont dû être annulées sous la pression. Elles défenden

Alors que le nombre de jeunes en questionnement sur leur genre augmente depuis des années en France, aucun texte de loi n’encadre leur prise en charge médicale. Les préconisations de la part des différentes instances scientifiques et médicales, à l’instar de l’Ordre des médecins ou de la Haute Autorité de Santé (HAS), manquent aussi. Un flou à l'origine de grandes disparités de traitement en fonction des territoires selon Arnaud Alessandrin, sociologue spécialiste des questions de genre à l’université de Bordeaux.