Culture scientifique et technique

Étant donné que les chercheurs sont de plus en plus nombreux à participer à l’effort de vulgarisation pour rendre leurs travaux accessibles au grand public, les médias sociaux offrent un grand nombre d’outils pour faciliter cette transmission des connaissances. N’oublions pas cependant que les cibles visées sont des personnes réelles, qui ont envie et besoin de comprendre. La diversité de cette communauté requiert également une diversification des approches. L’association d’idées nouvelles aux grands classiques permet de se rapprocher plus efficacement de groupes présentant chacun des besoins différents.

Jamy Gourmaud, l’« instit de la télé », est un chantre de la vulgarisation scientifique. Désormais « prof » à l’Ihecs, il regrette que la science ne soit pas assez médiatisée.

Au début des années 2000, c’était simple, l’outil numérique incontournable était le site Internet. Mais aujourd’hui, cela semble bien plus compliqué pour les organismes de recherche : les outils de communication digitale sont très nombreux ! L’usage de Twitter et Facebook se généralise. Les chaînes TV se multiplient. Et quelques organismes de recherche tentent même l’aventure sur Storify, Tumblr ou Flickr.

La synthèse du colloque 2013 est éditée sous forme d'un supplément à la revue PAROLE PUBLIQUE du mois d'avril 2014.

Le 11 Mai prochain, 10 jeunes scientifiques polonais mettront la science en scène à l'occasion de la finale polonaise du célèbre concours FameLab, une compétition internationale de communication scientifique destinée aux chercheurs et aux enseignants en science âgés de 18 à 35 ans. Le vainqueur de la deuxième édition de ce concours représentera la Pologne lors de la finale mondiale qui aura lieu des 4 au 9 Juin à Cheltenham en Angleterre.

L’article de la rubrique « Métier » propose le portrait de Frédéric Zinck, un journaliste multiprojets et multicompétences motivé par le partage du savoir.

Le forum "Wissenschaft im Dialog" (la science en dialogue, WiD) [1] lance la première plateforme allemande de crowdfunding, ou financement participatif, pour les projets de recherche et de communication. Il suffit souvent de peu d'argent pour pouvoir démarrer un projet de recherche : juste assez pour un voyage d'études, un ordinateur, un appareil de mesure, ou encore un collaborateur pour quelques mois. Trop peu pour une requête officielle coûteuse. Pour donner une chance à de tels projets, Wissenschaft im Dialog lance donc sa plateforme sciencestarter.de.

On reproche souvent aux scientifiques de ne pas participer aux grands débats qui animent notre société, préférant plutôt rester cloîtrés dans leurs laboratoires.

Or, de nombreuses barrières s’élèvent contre cette participation. Tout d’abord, les scientifiques travaillent dans des environnements de plus en plus spécialisés. Dans un tel contexte, où ils ne parlent vraiment qu’à des gens qui s’intéressent aux mêmes questions pointues, ils se sentent souvent incapables de se positionner sur des sujets qui recoupent leurs expertises, mais qui couvrent aussi beaucoup plus large.