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Entre 1942 et 1944, plus de mille femmes pilotes ont servi dans l’armée de l’air américaine dans un escadron de civiles, les WASP (Women Airforce Service Pilots). Aujourd’hui, leurs familles demandent qu’elles obtiennent enfin la reconnaissance de l’armée, qui ne leur a jamais accordé les honneurs militaires.
Le film de Todd Haynes vient de sortir et vous avez encore en tête l'ambiance musicale du film. Voici la play list intégrale avec quelques extraits.
Jeudi 26 Novembre à 19 heures
Sur l'écran géant dressé dans la nef du Musée d'Orsay, partez à la rencontre de trois grandes pionnières du cinéma : Alice Guy, Germaine Dulac et Ella Maillart !
A la fin de ses études, Joana choisit de passer un an à l’étranger, pour militer dans une association pro-droits en faveur des homosexuels. Problème : c’est en Lituanie, un pays qui a institutionnalisé l’homophobie en 2009 avec une loi contre « la propagande pro homo ». Durant un an, Joana va participer à l’organisation de la Baltic Pride, contre vents et marées, avec des militants venus de tous les coins de l’Europe.
Les premiers Etats Généraux LGBTI (lesbien gay bi trans intersexe) se dérouleront à Avignon les 13, 14 et 15 novembre prochains. Cet évènement est une première dans l’histoire du mouvement LGBT français. Il est le le fruit de la démarche du Manifeste LGBT lancé en octobre 2014. Ce texte, qui pose des constats et des aspirations quant au devenir des associations LGBT françaises, a été signé par une centaine d’associations LGBT, issues de la totalité des régions de France et représentatives de la richesse de ce mouvement social progressiste.
Le Brésil sera peut-être la nouvelle terre de croisade pour les nostalgiques de la Manif' Pour Tous. Trois femmes qui vivent ensemble depuis 3 ans, viennent d'y officialiser leur union. L’acte notarial signé à Rio de Janeiro leur donne une légitimité en tant que famille, établit la séparation des biens et donne le pouvoir à chacune d’entre elles de prendre une décision médicale pour ses partenaires. C'est le deuxième mariage de ce genre au Brésil depuis 2012 alors que les législateurs conservateurs luttent pour imposer un modèle de famille unique homme-femme.
Chaque année, la Foire du livre de Francfort décerne le Prix international de la meilleure adaptation, doté de 10 000 €. Le prix a été remis à Todd Haynes lors de l'avant-première allemande du film, mardi 20 octobre à Berlin. Le film sortira le 13 janvier 2016 en France.
Marie Souvestre fonde en 1863 près de Fontainebleau Les Ruches, une école de jeunes filles pas comme les autres, primaire et secondaire à la fois, non religieuse et acceptant des élèves étrangères seulement afin de les éduquer en français, en milieu français, mais selon des principes libéraux anglo-saxons. Parmi ses plus célèbre élèves, Nathalie Clifford Barney. Elle implantera ultérieurement son école en Angleterre, à Allenswood où la jeune Eleanor Roosevelt, future First Lady, passera plusieurs années.
Aujourd’hui, les femmes ont investi tout le champ de la littérature policière, notamment celui du roman noir, longtemps resté exclusivement masculin. Elles remportent partout un immense succès : elles battent des records de vente, raflent les prix littéraires, sont adaptées à l’écran… Encore faudrait-il rappeler qu’elles étaient là dès l’origine. Ainsi le premier auteur important après Edgard Poe fut l’américaine Anna Katharine Greene… Le temps d’un week-end le festival international des écrits de femmes vous propose de redécouvrir celles qui ont fait et qui font aujourd’hui, en France et dans le monde, l’histoire et la richesse du roman policier, d’Agatha Christie à Donna Leon et à Fred Vargas, en passant par Dorothy Sayers, Patricia Wentworth et Patricia Highsmith : « Les Reines du crime » !
Au travers de la clinique de l’homosexualité féminine, Charlotte Costanino interroge la fonction de l’homosexualité primaire dans l’investissement du féminin. Si on la conçoit comme une relation de semblables en deçà de la reconnaissance de la différence des sexes, son intégration peut-elle être conçue comme une bribe identificatoire particulière, comme une capacité à supporter les traces en soi d’un autre semblable dans une intimité psychique tolérable ? Sorte de soutien narcissique, ces traces identificatoires pourraient alors être conçues comme un étayage homosexuel premier à même de soutenir le narcissisme de celui qui est confronté au nécessaire investissement de l’identité de genre et à la découverte de la différence anatomique des sexes. L’établissement du lien de tendresse pourrait alors amortir le choc de l’entrée dans l’hétérosexualité.
Le but de ce livre de Christine Détrez, sociologue au Centre Max Weber : fournir les éléments, les définitions, les problématiques des travaux sur « le genre », les résultats des principales enquêtes, mais également les débats et les controverses, souvent animées, qui opposent sur certains points les chercheur-es. Non pas donc asséner des postulats catégoriques, mais tout simplement inviter à la réflexion, tant cette question nous concerne toutes et tous, en tant qu’individu, en tant que parent -ou pas-, dans la place que l’on (se) permet d’avoir, dans la façon de se situer, dans le monde, vis-à-vis des autres et de soi.
Au Bangladesh, les gays et les lesbiennes souffrent de discriminations, voire bien pire. L'homosexualité y est passible de la perpétuité bien que les poursuites soient rares. La bande dessinée, qui doit être distribuée lors de diverses manifestations sur les droits des gays, raconte la vie de Dhee, une jeune fille attirée par les filles et qui tombe amoureuse. Soumise à des pressions immenses pour changer, elle demande aux lecteurs si elle doit se suicider, se marier pour plaire à sa famille, fuir le pays ou rester et persister dans sa relation.
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Melissa Etheridge écrit « Pulse » en hommage aux victimes d’Orlando. La chanson sera prochainement disponible à l’achat. Les gains iront à une œuvre de bienfaisance LGBT, à déclaré Melissa Etheridge au magazine Rolling Stone.
L'exposition "Images du printemps" offre aux artistes Cathy Peylan, Émilie Jouvet et Jeanne Erre un nouvel espace de réflexion et de création via la photographie ou d’autres supports numériques. Ces artistes, au parcours féministe affirmé, questionnent le corps dans sa sensibilité et dans son rapport avec l’autre. Du 6 février au 26 mars à la Galerie Deneulin, 200 Grande Rue - 38530 Barraux
Philosophe et primatologue américaine, Donna Haraway mène bataille depuis les années 1970 contre l’hégémonie de la vision masculine sur la nature et la science. Dans ses premiers travaux de primatologue, elle met en lumière comment une vision masculinisée de cette discipline a artificiellement mis l’accent sur “la compétition pour la reproduction et le sexe entre des mâles agressifs et des femelles réceptives”. Une manière de démontrer les limites d’une science phallocentrée, qui plaque ses obsessions sur la nature qu’elle observe. En 1991, Donna Haraway publie Simians, Cyborgs and Women: The Reinvention of Nature, un livre où elle expose les possibilités offertes par la technoscience pour sortir du patriarcat. Elle y a recours à la métaphore du cyborg, mi-homme mi-machine, ou, plus exactement, ni homme ni machine, pour critiquer l’essentialisme (qui insiste sur des valeurs et comportements typiquement féminins ou masculins) dans lequel on enferme encore les femmes. La réflexion féministe autour des technosciences donne naissance au mouvement cyberféministe, qui prendra vite une dimension internationale.
Dans cette biographie de Daphné du Maurier, on découvre la femme qui se cache derrière le roman crypto-lesbien «Rebecca», adapté au cinéma par Alfred Hitchcock. Une fillette à l'imagination fertile qui s'invente un double masculin, Eric Avon, afin de pouvoir d'exprimer ses instincts de garçon manqué, une jeune fille qui tombe amoureuse de la directrice de son pensionnat, un femme qui épousera un militaire, aura 3 enfants et sera l'une des auteures britanniques les plus célèbres de son époque.
L’une des clés du succès exceptionnel du feuilleton repose sur la représentation de toutes les minorités sociales. Les lesbiennes y sont donc présentes, mais le sont-elles au même titre que d’autres minorités sexuelles, notamment la minorité gay ? Deux spécialistes de la "question lesbienne", Stéphanie Arc et Natacha Chtecuti-Osorovitz décryptent avec pertinence la série.
Dans " Simone Beauvoir et les femmes" Marie-Jonnet éclaire l'ambivalence de l'auteure du "Deuxième sexe". Son essai approfondit des questions qu'elle pose depuis longtemps, dans des colloques et des articles : au nom de quel clivage Beauvoir a-t-elle tu, voire nié, sa bisexualité, de quoi celle-ci était faite, et quelles ont été les conséquences de son «mensonge» ?
L'idée selon laquelle la photographie, outil physico-chimique de reproduction, aurait été une simple affaire de technique et donc "d’hommes", est tenace. Des femmes ont pourtant joué dans l’histoire de ce médium un rôle plus important que celui qui est reconnu à leurs consœurs dans le domaine des beaux-arts traditionnels. Pour la première fois en France, l’exposition Qui a peur des femmes photographes ? présentée au musée de l’Orangerie aborde les 80 premières années de ce phénomène, à travers ses manifestations aussi bien dans l’hexagone que dans la sphère anglo-saxonne
Pour Anne, la République Dominicaine et sa douceur de vivre constituent une parfaite thébaïde. Un lieu calme, aux paysages édéniques, où la solitude n’y a - en trompeuse apparence - jamais obtenu de visa. Comme des dizaines de femmes d’âge mûr, elle trouve au contact de la mer des Caraïbes un baume doux, capable de panser les fêlures de son corps et de son âme flétrissants. C’est précisément dans les bras de Noeli, une jeune métisse à la silhouette vertigineuse, que la française jouit d’une seconde jeunesse, ballottée entre le clapotis des vagues et le murmure des palmiers.
Le site Queercode.net un espace numérique collaboratif qui rend visible les parcours de vie des femmes ayant aimé des femmes, durant la Seconde Guerre Mondiale, leurs résistances, leurs émancipations, leurs amours et leurs plaisirs… Une démarche hybride à la fois féministe et camp, à la fois artistique et historique.
Avant de disparaître, Chantal Akerman à supervisé la restauration de son film "Je, tu il,elle" tourné en 1976 et devait le présenter à Lyon à l'occasion du festival Lumière.
Ce film tourné en noir et blanc et en longs plans fixes, est comme un journal intime qui dirait la solitude de Julie. Une solitude qui se décline du « je » avec le « il » jusqu’à « elle », car le récit se structure autour de ces trois pronoms. La dernière partie, celle du "elle", est celle de l’amour. Un amour violent, avec un corps à corps passionné entre les deux femmes.
Deux jeunes punkettes au look coloré font partie d'une célèbre page Instagram appelée "Filles punks d'Iran". Elles ont flirté ensemble il y a quelques années. En Iran, et spécifiquement à Téhéran, les mentalités évoluent doucement. Depuis un an, le gouvernement d’Hassan Rohani a voté quelques réformes progressistes. Mais le pays continue de sanctionner l’homosexualité d’une balle dans la tête. Les hommes se font exécuter dès la première interpellation. Les filles, elles, ont le droit à trois récidives. Zana rigole et renchérit en ajoutant un détail d’importance : « il faut être prises en flagrant délit d’acte sexuel par trois témoins différents. Tu imagines, trois personnes en train de te mater... » Dans ses pires cauchemars, Atoosa se voit marcher dans la rue, se faire assaillir par des dizaines de passants qui la portent vers un bûcher pour la brûler vive. Le risque de la peine de mort, de la prison et des coups de fouet plane toujours au-dessus des deux jeunes filles,
Depuis son changement de sexe en 2014, Andreja Pejic redoutait de ne plus avoir sa place dans le monde de la mode, elle qui avait défilé en 2011 pour Jean-Paul Gaultier, John Galliano, Paul Smith… La marque Make Up For Ever se montre ouverte d’esprit et montre ainsi l’exemple à suivre.
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