Le président de la République a accueilli en catimini le roi Hamed de Bahreïn, dont le régime étouffe dans le sang la révolte de sa population. Le colonel Kadhafi, Bachar el-Assad…, le perron de l’Élysée croyait la page des dictateurs arabes invités en France tournée. Deux mois après son accession à la tête de l’État, François Hollande semble pourtant perpétuer la tradition présidentielle, en secret. C’est en catimini que le “président normal” a reçu le 23 juillet dernier le roi deBahreïn, Hamed ben Issa Al Khalifa, à la tête d’une dynastie sunnite au pouvoir depuis deux cents ans. En effet, aucune mention sur l’agenda élyséen, aucune alerte à la presse ne sont venues annoncer cette visite de premier plan. “Cette rencontre était à l’évidence une réception officielle”, signale au Point.fr Jean-Paul Burdy*, professeur d’histoire à l’Institut d’études politiques de Grenoble, qui relate l’affaire sur son site. Ce spécialiste de Bahreïn en veut pour preuve le fait que le roi a été accueilli à l’aéroport par la garde républicaine française...
>>>> Il est vrai que les dictateurs sont très susceptibles (très); ça fait partie du métier.
>>>> Le site de Jean-Paul Burdy http://www.questionsdorient.fr/ qui me parait bel et bon, n'affiche pas de flux RSS auxquels s'abonner. Par ailleurs, la procédure d'abonnement à une "newsletter" aboutit à une erreur. Pour vivre heureux, vivons cachés ? (Rougn...)