Entraîner une équipe de foot, servir à manger aux plus démunis, offrir un soutien scolaire à un élève en difficulté… Ces différentes activités sont pratiquées librement, en dehors du temps de travail et du temps familial, par plus d’un tiers (36 %) des Français. En l’espace d’une génération, il semble toutefois que les motivations qui conduisent un jeune banlieusard, une mère de famille, un cadre dynamique, ou encore des retraités en pleine santé à s’engager ont profondément changé. D’après une enquête menée par les chercheurs Roger Sue et Jean-Michel Peter, on serait passé « du devoir, voire de la mission, sous couvert d’altruisme, à une forme privilégiée de réalisation de soi ». Cette thèse dégagée à partir de l’analyse du récit de 58 bénévoles confirme l’avènement d’un « individualisme relationnel », où la notion de plaisir devient déterminante...
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