La sévère crise économique qui secoue les États-Unis et spécialement l’Union Européenne, en détruisant en passant la classe moyenne et en transformant les pauvres en indigents, a obligé des milliers d’hommes et de femmes à grossir les files de nouveaux immigrants appelés les « réfugiés de la crise ». Il n’y a pas de mots exacts pour exprimer ce que cela signifie pour l’homme et ce qu’il ressent de se voir obligé de laisser son pays natal et ses êtres chers. Le poète paraguayen, Fernando Fernández a dit dans son poème « Être Immigrant » ce que cela implique de :« se risquer dans l’inconnu en cherchant son horizon avec meilleur futur qui t’offre un avenir où déjà ne manque pas le pain pour les tiens »...